Mon cœur pleure de vivre en février
quand le soleil naît tiède
sur la plaine entre la montagne et la mer.
Lumière sans passion, lumière vieille,
aux rayons qui réchauffent à peine
les branches nues et l’herbe sèche.
Le ruisseau renvoie l’image
des touffes jaunâtres des pensées
mortes dans leur semence.
Pier Pasolini