Hier, je me suis finalement refusée à donner une seconde chance au retour de la plupart des garçons sans Hélène pour le moment pour éviter de collaborer au succès d'audience du programme qui excuse apparemment toujours le manque flagrant de scénario qui tient la route. Je lui ai préféré « vampire diaries », dont j'ai pourtant pensé beaucoup de mal au départ. Il faut dire que je reste une fan absolue de « Buffy contre les vampires », qu'un jour je m'offrirai en intégralité en dvd, et que cette « mode » des suceurs de sang a un peu tendance à m'agacer. J'ai eu ma phase « vampire » quand le « Dracula » de Coppola est sorti sur grand écran et à 16 ans j'ai lu Bram Stoker et pas un succédanée, moi ! Mais tel n'est pas le sujet, au départ, je l'avoue, les aventures de frères ennemis Salvatore et de la brune un peu quelconque qui avait séduit le plus gentil des deux ne me captivaient guère, surtout que ces vilains morts-vivants peuvent se promener le jour sans complexse. Il suffit d'ailleurs de parcourir la fiche wikipédia des personnages pour avoir envie de rire : la grande majorité des protagonistes sont morts dans la première saison tués par Damon. Mais « vampire diaries » a réussi à créer une petite mythologie, ce qui élève évidemment la série à mes yeux. Les frères Salvatore ont été initiés à la fin du XIXème en pleine guerre civile par la maître qu'ils partageaient, la sulfureuse Katherine, qui est le sosie parfait de la gentille Elena, petite amie du tout aussi mignon Stefan, vampire qui refuse de sucer le sang, ce qui est quand même diablement anti-sexy. Ils ont échappé de peu au sort cruel que leur réservaient les ennemis des morts-vivants de l'époque qui ont enfermé Katherine et d'autres vilains vampires dans une crypte avant de la clore grâce aux sorts d'une sorcière.
Hier, j'ai été captivée par l'ouverture de la crypte et j'ai été très surprise d'apprendre que Katherine n'y était pas enfermée.
Pas de quoi casser trois pattes à un canard, mais dans le registre séries pour ados, « vampire diaries » occupe parfaitement le samedi en attendant « un trésor dans votre maison ».
J'ai beau détesté Jérôme Anthony, qui n'est officiellement pas le fils de Richard, je le dis pour répondre à mes requêtes google à ce sujet et parce que je l'ai appris de source sûre, je suis fascinée par cette émission. M6 aura trouvé en dix ans tous les moyens de nous faire pénétrer, malsains voyeurs que nous sommes, dans le domicile de nos concitoyens. Qu'ils vendent leur maison, en cherchent une, soient sales, dînent presque parfaitement, aient besoin d'une nounou pour mater leurs chiards, de refaire leur déco pourrie, et maintenant de débarrasser leur intérieur d'encombrantes possessions héritées ou glanées sur les brocantes, nous saurons tout, tout des goûts douteux des téléspectateurs de M6 en terme d'aménagement.
La famille d'hier a tenté de mettre en vente une horrible croûte réalisée au couteau, une fondue aquatique – je l'aurais achetée juste pour le fun – et deux terribles sculptures en résine représentant une ouvreuse et John Wayne à cheval.
[http://www.vanityfair.com]
Le soir venu, j'ai zappé les célébrités dansantes, parce que je me refusais à revoir Bigard mouvoir son corps, il y a des limites au mauvais goût, surtout sur la musique de « Dirty dancing ». En revanche, j'ai poursuivi le visionnage de « 30 rock » que je découvre cinq ans après tout le monde et j'ai beaucoup, beaucoup ri devant l'épisode consacré au bal organisé par le dernier descendant consanguin des Habsbourg, qui donne l'occasion à Jack Donaghy de revisiter la célèbre scène de « Pretty woman » dite du collier qui se referme sur la main. Liz Lemon (Tina Fey sur la photo) a mal et hurle, au lieu d'éclater de rire...
Il faudra que je consacre tout un post à cette série que je vous conseille même si elle n'est pas très accessible au départ.