Magazine
hilanthropie
démagogie de l'âme
je pleure de mes larmes
hélas suis sans armes
pour lutter dans la vie
oui notre vie d'ici:
celle qui nous complète
qu'on prend et puis
qu'on jette!
mais me faire ça à moi
je ne te comprends pas
tout était si facile
j'ai égaré ma vie
et de te voir ici
après ce tant d'années
notre temps est damné
ton fusil à l'épaule
en joue et puis la gnôle
je ne comprends plus rien,
tu es mon assassin
tu as détruit mes rêves
alors que tout s'achève,
vers le grand canion
où notre vie résonne
et toi qui déraisonne
sans pitié et sans bruit
baïonnette au fusil
à qui tu l'avais dit?