Restriction par l'Assurance maladie des remboursements des radiographies

Restriction par l’Assurance maladie des remboursements des radiographies

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L’Assurance maladie a lancé un démenti à l’encontre de l’information diffusée par le journal « Le Parisien », qui a relaté que les radios simples du thorax et de l’abdomen ont été déclarées non remboursables par l’assurance maladie.
Toutefois, la CNAMTS (Caisse Nationale d’Assurance Maladie) a reconnu l’existence des restrictions dans les remboursements des radiographies du crâne, de l’abdomen et du thorax, ce pour application des recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) émises en 2008 et 2009. Cette limitation des remboursements des radiographies est la conséquence de deux décisions prises par l’Assurance maladie en août et décembre 2010.
Dans un communiqué, la CNAMTS a indiqué que, parallèlement au suivi des  recommandations de la HAS, qui essaie d’empêcher les irradiations inutiles, la CNAMTS tient à encourager les bonnes pratiques médicales et à permettre aux patients d’obtenir les actes d’imagerie les plus adéquats.

Les services d’urgences des hôpitaux ont toujours besoin des radiographies

Les radiographies classiques s’avèrent être des techniques indispensables dans les services d’urgences des hôpitaux, bien concurrencées par les échographies, scanners et autres IRM. Ainsi, le directeur de l’Assurance maladie a prévu de rencontrer au plus vite possible les représentants des médecins urgentistes pour que les questions d’interprétation des recommandations sanitaires de la HAS soient évoquées dans leurs services.
Dans son entretien avec « Le Parisien », Patrick Pelloux, un médecin urgentiste, a critiqué le bien fondé des déremboursements des radiographies. Il a soutenu son idée par le biais d’un exemple : dans un hôpital, comment trouver un scanner qui marche la nuit, en cas d’occlusion ? Cet hôpital, s’il n’est pas équipé, sera donc contraint de transférer le patient dans un autre hôpital, et ce par ambulance. Mais où est le gain, sachant que le frais minimal de transport sera de 500 euros. Il a même précisé que la radio reste l’acte d’imagerie le moins cher sur le marché (45 € en moyenne).