Lu sur son blog, sur lequel il s’offusque d’un débat pédagogique sur la mixité à venir organisé par la Fondation pour l’école.
C’est bien connu, le débat pédagogique, c’est réservé aux docteurs en sciences de l’Éducation et au cadre très réservé des maitres à penser de la nomenclentura des pédagos:
Cedelle y donne les bons et les mauvais points. Pire il donne les attributs de fréquentabilité et de non fréquentabilité. Car enfin, ce débat n’as pas encore eut lieu ! C’est donc bien une attitude liberticide dont s’illustre Luc Cedelle. Mais qu’en pensent les parents des 45 000 élèves qui ont inscrits ces derniers dans une des écoles soutenues par la Fondation.
On peut lire ainsi :
Autant Jean-Louis Auduc est on ne put plus légitime sur ces questions, autant l’on ne s’attend pas à sa participation à une initiative de la Fondation pour l’Ecole. D’où les questions suivantes, que nous lui avons posées :
Jean-Louis Auduc, le monde de l’éducation vous connaît à la fois comme directeur adjoint de l’IUFM de Créteil et personnalité engagée dans les débats éducatifs. Et vous voilà soudain à l’affiche d’une « formation » organisée par la Fondation pour l’Ecole, qui milite pour les écoles privées catholiques hors contrat et pour le chèque éducation. Quelle mouche vous a piqué ?
Participer à un débat de la Fondation pour l’Ecole sur les « Approches pédagogiques différenciées pour les garçons et les filles » ne peut signifier une approbation de toutes les prises de positions ou démarches de cette Fondation ou je ne sais quelle caution. Je pense qu’il faut, sans se renier sur aucun point, accepter de débattre avec tout le monde, sauf ceux qui véhiculent des idées racistes ou contraires aux valeurs républicaines.
Pour la Fondation pour l’Ecole, le fait d’inviter un présumé « pédagogiste » est un beau coup publicitaire…
Réfléchissez plutôt au fait que cette Fondation, comme d’autres, a, par le passé, et à longueurs de colonnes dénoncé le « pédagogisme », la nocivité des IUFM, et qu’elle se voit contrainte, pour évoquer des différenciations filles -garçons, de parler de didactique, d’approches pédagogiques différenciées. Jusqu’à donner aujourd’hui la parole à un responsable d’IUFM ! Certains diraient que c’est un hommage du vice à la vertu! En tout cas cette invitation à elle seule montre l’inanité et le ridicule des campagnes accusant la pédagogie et les IUFM de tous maux dont souffre le système éducatif.
Le thème de la journée est « l’approche pédagogique différenciée pour les garçons et les filles » mais la puissance invitante pencherait plutôt pour l’abandon de la mixité. Et vous ?
Les termes du débat auquel j’ai accepté de participer ne sont pas « mixité ou non-mixité », mais portent sur la prise en compte du genre dans la mise en place de pédagogies différenciées, idée qui est mise en œuvre notamment dans les pays nordiques. Rassurez-vous, je ne suis ni un nouvel adepte d’Eric Zemmour, ni pour le retour au Couvent des Oiseaux !