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Sarkozy revient dans les municipales

Publié le 26 janvier 2008 par Torapamavoa Torapamavoa Nicolas @torapamavoa
Hier, David Martinon a annoncé que Nicolas Sarkozy entendait à nouveau "donner une dimension politique" aux élections municipales. Pourtant, deux jours plus tôt, à Pau, le président avait affirmé ne plus vouloir "se mêler de la campagne". Décidément, sonné par les mauvais sondages, Sarkozy semble ne plus savoir par quel bout prendre cette échéance électorale, surtout que les députés de l'UMP font tout pour l'en écarter. Par Tessa Ivascu

Hier, David Martinon a annoncé que Nicolas Sarkozy entendait à nouveau "donner une dimension politique" aux élections municipales. Pourtant, deux jours plus tôt, à Pau, le président avait affirmé ne plus vouloir "se mêler de la campagne". Décidément, sonné par les mauvais sondages, Sarkozy semble ne plus savoir par quel bout prendre cette échéance électorale, surtout que les députés de l'UMP font tout pour l'en écarter. Par Tessa Ivascu . "Bien sûr que je m'engagerai parce que le concept même d'élection dépolitisée est absurde." Ca, c'était le 8 janvier. Le 22, le même Sarkozy déclarait qu'il ne voulait plus s'en mêler. Un "tête à queue" selon le patron du PS François Hollande qui n'en perd pas pas une miette en ce moment. Eh bien, nouvelle volte-face le 24, par la voix du son porte-parole de l'Elysée, David Martinon le mignon, lui-même candidat (imposé par son boss malgré la grogne des UMP-istes locaux) aux municipales à Neuilly. Dans son style inimitable, M. Martinon résume la déroute du président, j'y vais, j'y vais pas : selon lui, le chef de l'Etat "ne se mêle pas des élections municipales dans le détail parce que ce n'est pas son rôle. Pour autant, il ne cesse de le montrer tous les jours, pour lui, les élections municipales sont politiques, bien sûr, avec des enjeux locaux". Il tient à préciser, comme si c'était nécessaire : "De toute manière, la lecture qu'en feront les Français au soir des municipales sera forcément politique et nationale. Donc le président entend donner une dimension politique à ces élections". A l'UMP, on s'énerve, à juste titre. Certains candidats en sont à enlever le logo UMP de leur affiche de campagne afin que les enjeux locaux prévalent (mais surtout afin de se démarquer de leur chef de file). "Ces déclarations successives sont incompréhensibles", s'emporte par exemple le maire UMP-iste de Vannes (Morbihan), François Goulard. "C'est qu'entre le moment où Nicolas Sarkozy pensait avoir une influence positive sur les élections et aujourd'hui, il s'est passé beaucoup de choses". . "Aucun pas de deux" Notamment, le rapport Attali, énorme épine dans le parti de la majorité, qui "va nous mettre à dos les taxis, les notaires, les pharmaciens". Et qui "décrédibilise les candidats aux cantonales" puisqu'il prône la fin des départements. Allons, allons, "il n'y a aucune contradiction", tente de noyer le poisson Yves Jégo, porte-parole et porte-serviettes du parti. "Il n'y a aucun pas de deux du président de la République", avance-t-il, se risquant à une métaphore absurde. Et pour ne pas s'arrêter en si bon chemin, il pond une perle très "politikart", que nous avons choisi comme "phrase du jour" : "ce n'est pas parce que vous dites que le verre est à moitié vide et à moitié plein que vous ne parlez pas du même verre". Autrement dit, c'est "localement dépolitisé et nationalement politisé". . . Et c'est localement et nationalement bien parti pour les perdre, ces élections. Encore un verre? Par Tessa Ivascu
http://torapamavoa.blogspot.com http://myspace.com/torapamavoa Non Nicolas! Le rap anti sarko !!

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