Magazine Jeux de hasard

Stade Rennais: le dauphin de la L1 est une sangsue

Publié le 21 février 2011 par Moodds

Victorieux à l'arrachée de Toulouse dimanche soir en clôture de la 24e journée, le Stade Rennais, dauphin de Lille, a une nouvelle fois démontré des qualités de résistance qui pourraient bien lui permettre d'évoluer en haute mer jusqu'à la fin de saison.

"Ce qui est certain c'est que l'on s'accroche comme des morpions, enfin comme des sangsues plutôt, c'est mieux". Frédéric Antonetti a toujours eu le sens de la formule et il n'a pas failli à la règle dimanche dans le Sud-Ouest, après le succès ramené du Stadium (2-1) qui replace ses joueurs à deux points de Lille.

Deux poteaux contre, un penalty pour, la réussite a accompagné le voyage breton en Haute-Garonne, un signe positif de plus dans une saison où les Rouge et Noir, malgré leur jeunesse, font preuve d'une roublarde expérience.

Le Stade Rennais n'est jamais particulièrement survolté en première mi-temps, il serait d'ailleurs 5e de ce classement virtuel. Il n'écrase pas tout non plus sur son passage en seconde (6e). En fait, il est simplement là, toujours et en permanence, accroché aux basques de ses adversaires et finalement rarement pris en défaut.

Lors des matches aller, Rennes s'était offert le trône de la L1 en disposant de... Toulouse (3-1), après 40 ans d'abstinence, à l'issue d'un match sérieux qui avait offert à l'imaginaire les contours d'une formation certes puissante, mais pas toujours très inspirée offensivement.

Plus de quatre mois plus tard, le constat reste d'actualité. Le Stade Rennais n'est pas pour rien la meilleure défense de France (18 buts encaissés), et il perd par un but d'écart, gagne par un but d'écart, ou concède le nul dans 75% de ses matches depuis le début de saison (contre 58,4% pour Lille).

Il ne figure qu'à une modeste 12e place au nombre de tirs, tout à fait en rapport avec sa 11e attaque du championnat.

Mais il serait dommageable de limiter la force des Bretons à leur entêtement. Car depuis le début 2011 s'amorce un virage plus offensif illustré par la montée en puissance de Yacine Brahimi, son créateur le plus percutant.

Victime d'une déchirure musculaire à une cuisse et absent pour un peu plus de 15 jours encore, il a cruellement manqué dimanche aux siens dans l'animation offensive. Mais si tout se passe bien, il pourrait effectuer son retour en mars, alors que se profileront les tests grandeur nature.

Car après la réception de Lens samedi prochain, le Stade Rennais va disputer un ensemble de rencontres qui lui permettront d'en savoir plus sur sa véritable nature.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Moodds 4501 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines