« Je ne suis pas un bluesman, je suis un artiste ». Otis Taylor porte les misères de la condition humaine. A l'écouter, on pense aux meurtrissures de cet homme, campé entre deux races, dont le grand-père fut lynché et l'oncle assassiné parce qu'ils appartenaient à l'une, et qui découvrit un jour que la musique qu'il jouait sur son banjo était celle qui faisait danser l'autre. C'est pour cela, et d'autres choses, que l'âme d'Otis Taylor semble toujours en colère.
Lire la suite...