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Cities in Motion : test

Publié le 22 février 2011 par Cyberstratege

Cities in Motion

Cities in Motion arrive sur le devant de la scène des jeux de gestion de transports après une période relativement calme sur ce secteur. Transport Tycoon (Microprose, 1994) en est certainement le jeu phare, mais d’autres titres nous avait également séduit tel que Sid Meirs Railroads ! (Firaxis, 2006), de très bonne conception mais d’un infantilisme trop important pour être pris au sérieux ou encore le très complet Transport Giant sorti en 2004 par JoWood. Annoncé à un prix modéré, il est temps de voir ce que ce jeu nous réserve…

Cities in Motion vous place à la direction d’une entreprise de transport urbains en devenir. Vous avez à votre disposition cinq moyens de transports différents que sont le bus, le tram, le métro, le bus fluvial et les hélicoptères pour aider la population à se déplacer dans une des quatre villes présentes.

Cities in Motion

Hélicoptère sur le départ en plein centre ville.

CiM propose une période de jeu s’étalant sur une centaine d’années, plus exactement de 1920 avec l’essor des automobiles, jusqu’à 2020 et d’hypothétiques véhicules de transport de dernière génération. Colossal Order, le studio de développement finlandais, a choisi de modéliser seulement quatre villes : Amsterdam, Vienne, Helsinki et Berlin. Bien qu’étant un nombre faible d’apparence, il faut avouer que ces modélisations sont d’une grande qualité. En 1920, par exemple, vous constaterez à Amsterdam l’absence d’aéroport international, la construction de celui-ci intervenant quelques années plus tard, après que la mairie ait préempté de larges portions de la ville. Ainsi donc, vous avez réellement l’impression de voir les villes évoluer et croître au gré des crises ou des facteurs de croissance. Le jeu prend en effet en considération des variables sociétales importantes comme la croissance économique, le coût du pétrole, de l’eau, la croissance de la population  et le taux de chômage. Toutes ces données mises en confrontation avec la cartographie de la ville et les professions/catégories socioprofessionnelles vous permettent, en tant que dirigeant, de penser le transport de demain. Vous le savez aussi bien que moi si dans votre ville de grands travaux ont lieu, concernant les transports, pro-agir c’est bien, mais prévoir, c’est encore mieux.

Les modes de jeux sont divers, quelques 12 scénarios, un mode campagne, et surtout un mode bac à sable vous permettront d’avoir une durée de vie relativement longue si tant est que le genre vous intéresse. Il ne reste maintenant plus qu’à savoir si le contenu est assez dense pour tenir en haleine des fans de gestion comme nous.

Cities in Motion

Cette ligne de bus raccorde la zone résidentielle est au centre ville. Un raccord a lieu au centre avec ma première ligne de tramway ouest.

La jouabilité

Et voilà que commence votre empire du transport privé. Enfin au début plutôt que d’Empire, on dira une PME ! Mais bien vite la ville deviendra votre sanctuaire  avec des lignes passant dans chaque recoin du centre-ville, des trous béant creusés dans les sous-sols pour vos lignes de métro, des hélicoptères rasant les buildings de la ville pour transporter les riches hommes d’affaires. Le jeu propose en effet de catégoriser les classes professionnelles (à l’anglo-saxonne) pour rendre intelligibles votre stratégie commerciale (col blancs, cols bleus, touristes, businessman, étudiants, faibles revenus…). Il serait inutile de construire un héliport prés d’une banlieue à faible revenue, alors que le retour sur investissement serait bien plus significatif en reliant l’aéroport international au plus bel hôtel régional.

Cities in Motion

108 personnes à mon arrêt de bus. Un centre commercial, cela rapporte !

A vos débuts, les choix sont divers, dois-je commencer par construire quatre à cinq lignes de bus ? Ou plutôt une seule ligne de tramway faisant le tour du centre-ville ? Voire s’endetter auprès des banques et construire immédiatement un métro ? Selon les périodes, vos choix seront plus ou moins judicieux car n’oubliez pas que les bus et les tramways subissent facilement les aléas du trafic.

Cities in Motion

Un bus dans un bouchon, c’est un manque à gagner conséquent !

Cities in Motion : test, 8.8 out of 10 based on 4 ratings

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