Le photographe et vidéaste Pierre Klein expose au Salon du Panthéon. Jusqu’au 4 mars, l’artiste, fils du célèbre William Klein, dévoile le contenu du sac à main des femmes au travers de plusieurs clichés.
Un travail fondé sur trois genres : la photographie, la vidéo et le document écrit.
Pierre Klein : Qu’est-ce qui vous a donné envie de « vider le sac des filles » ?
Un reportage sociologique
Le sac à main, cet accessoire intime du quotidien est l’objet des femmes par excellence. Pierre Klein s’est intéressé au rapport que chacune entretien avec celui-ci et surtout à la personnalité qui émane d’un sac.
Pierre Klein : Que contient un sac de fille ?
Dans un premier temps, l’artiste a choisi des inconnues à qui il demandait, face caméra, de vider leur sac (voir teaser). Une demande étonnante et déconcertante mais qui n’a connu aucun refus. « Je ne leur disais pas qu’elles allaient devoir vider leur sac devant la caméra, pour garder la spontanéité de leur réaction », précise l’artiste.
Pierre Klein : Que retenez-vous de ce projet ?
« Elles vident leur sac » : Qu’avez-vous pensé de cette exposition ?
Pierre Klein : Comment les filles ont-elles vécu cette expérience ?
Vider son sac, un exercice libérateur
Au-delà du sens propre de l’exercice, en vidant leur sacs les femmes se laissent aller et se dévoilent peu à peu. Le film prend alors une allure de confession, de psychanalyse. L’objet n’est alors plus qu’un prétexte pour se libérer. En ouvrant leur sac, les femmes ouvrent leur cœur.
Au terme de ces longs entretiens, Pierre Klein a demandé à chacune de répondre par écrit à la question : « Mon sac pour moi c’est… ». Ce document fournit des informations supplémentaires sur l’importance que chacune porte à ces objets personnels qui diffèrent de sac en sac.
Pour finir, le photographe a rassemblé ces éléments intimes sur un même cliché pour produire une sorte de photo d’identité détournée.
Ludivine Lopez
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