History Telling
Le centre actif de toute créativité est l'enfance
Après, l"adulte développe des outils mais ce ne sont que des outils.
Se ressourcer en ne coupant jamais les fils d'un monde adolecent, en deçà des savoirs acquis et qui de ce fait opérait à ciel ouvert en un pur bonheur imaginatif.
L'enfance est au centre de tout, tout le temps : elle précède les mots. Notre histoire personnelle se constitue avec leur apprentissage et son lot de mépries, d'erreurs et de quiproquos. La maladresse manipulatrice de l'enfance est ce qui favorise, justement, la créativité. Cette alerte ignorance des techniques, des écoles, des pratiques est le bruit de fond qui sourd au fond de notre cerveau. Beaucoup d'adultes l'ont forclos car ils ne veulent plus l'entendre. Mais, pour d'autres, la Madeleine proustienne est un césame vers la nappe phréatique de notre "métapsychologie". Ce dernier terme est de Freud qui se trouvait devant une antinomie : le psychisme humain est-il seulement une topique, un territoire historié ou bien un océan tumuluteux traversé d'instant en instant d'énergies contraires ? Onde ou corpuscule ? Sans toute tour à tour les deux tant le psychisme humain, depuis Freud est devenu insaisissable. L'enfant est donc là, en chacun de nous, sous forme d'énigme, sous forme d'un éloignement perpétuel, sous forme du pervers polymorphe qui marionnettise nos sctions, nos peurs et..., qu'on le veuile ou non, qu'on le ressente ou non, nos créations.