Un carnet sous l’oreiller - Le bilan…

Je n’ai toujours pas de résolutions pour 2008. Faut dire que contrairement aux années précédentes, j’ai tenu toutes mes résolutions 2007. Bon en même temps, ce n’était pas dur, il n’y en avait qu’une.

Le problème à être une fille relativement saine, c’est que je n’ai pas droit aux résolutions types, du genre : en 2008, j’arrête de fumer. En 2008, j’arrête de boire. En 2008, je baise. Du coup je suis bien emmerdée, je ne sais vraiment pas quoi prendre comme résolutions.

Lire un peu moins ? Arrêter le chocolat ? Ne plus se laisser bouffer par les autres ? Le but des résolutions c’est bien d’être tenues non ? Bon alors on va plutôt prendre des trucs abordables. Inutile donc de parler de régime et autre couple stable…

Dès son premier jour, j’ai eu la sensation que 2008 serait une année… Comment vous dire… Charnière ? Une année transition entre la Bellule paumée pas sure et la Bellule à la vie posée et à l’avenir un peu moins flou. Quoique finalement, 2007 en ai un peu eu la fonction.

Tenez, ça me fait penser que je n’ai fait aucun bilan de l’année passée. Il serait peut-être temps. Alors allons y :

2007, c’est d’abord un nouveau job. Plus stable et plus sérieux que le précédant. Je ne l’aime pas mais ça serait capricieux de ma part que de faire la fine bouche. Comme je disais à une collègue, je suis douée dans ce domaine, je suis bien payée, ça serait idiot de partir sans rien derrière.

2007, c’est aussi moins d’aventures sans suite. Alors oui, effectivement, mon dernier petit ami m’a larguée parce qu’il trouvait qu’un frigo vide serait plus affectueux que moi (Il doit être fan de Paméla Pacemaker) mais j’ai fait de gros progrès. Je n’ai toujours pas appris à manifester mon amour à coups de « choupinou » et autres pioux dans le coup devant tout le monde, sûrement à cause de ma pudeur maladive mais maintenant, je ne fuis plus un gars de peur de ne pas être à la hauteur de ses sentiments. En revanche, ne comptez toujours pas sur moi pour être jalouse. Là y’a rien à faire, j’y arrive pas.

2007, c’est la fin d’une histoire. La fin d’une errance parmi des gens qui n’ont jamais cherché, après 24ans, à me connaître. La fin d’une fausse amitié avec ces étrangers dont je porte le nom.

2007, c’est le retour à la vie sociale. D’abord grâce à des amis, fidèles et sensibles, toujours prêts à me tendre la main. Puis aussi grâce à des collègues de bureau qui m’ont acceptée, sauvage et furtive, sans chercher à me juger ni à me dresser.

2007, c’est une maturité tout à fait accidentelle. Pour une raison qui m’est encore inconnue, j’ai grandit. Mais rassurez-vous hein, je dors toujours avec mon nounours.

2007, c’est le retour d’un ami important, d’une complicité qui me manquait atrocement au point d’en imposer le mutisme à tout moyen de communication.

2007, c’est malheureusement une disparition que je refuse obstinément.

Voilà donc ma 1^ère résolution 2008. Croire. En 2008, je veux croire au paradis, au bonheur éternel, à ce petit havre de paix que je lui imagine.

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