La hiérarchie catholique qui dogmatiquement parlant prenait déjà le chaland pour un âne depuis des siècles en distillant son opium-escroquerie de bazar au bon peuple tout en collectant les petits sous qui font les grandes rivières d'or et de pourpre cardinalis se doit impérativement de nettoyer ses écuries et de jouer ouvert. On sait bien qu'elle a en sainte horreur que l'on tire sur elle médiatiquement. Mais il faut reconnaître qu'après les scandales aux USA "réparés" à coup de milliards de dollars, et ailleurs, on ne peut qu'être stupéfait par la quantité d'affaires de pédophilie ecclésiastique qui sortent au grand jour en Suisse.
Quand par ailleurs on sait par expérience qu'un très petit nombre de victimes de ce genre d'actes ose parler, c'est carrément en hordes affamées de sexe qu'il faudra bientôt considérer le prêtre catholique romand et ses congénères. Au lieu de se promener pour inaugurer les chrysanthèmes, que l'évêque à genoux fasse au moins un mea culpa général et surtout qu'il nettoye son clergé.
Et puis du côté de Rome, on pourrait peut-être cesser de croire que le célibat est une bonne chose. Si pour les besoins du maintien dogmatique stupide et inutile du célibat des prêtres on doit passer par des attaques sexuelles pédophiles presque garanties, alors la Congrégation pour la Doctrine de la foi devrait peut-être amender quelque chose quelque part. Mais il faut sans doute attendre que comme à la Pentecôte les flammes de la révélation tombent sur la mitre de ses membres.
Jamais comme ces temps l'Eglise catholique n'avait connu une si grave crise des vocations. Normal. Il faut reconnaître à ceux qui seraient éventuellement tenté par l'expérience que d'entrer dans ce cercle pollué de maniaques sexuels ne doit pas être encourageant.