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Europa League Paris SG-BATE Borisov: la qualification et rien d'autre

Publié le 25 février 2011 par Moodds

Le Paris SG, les jambes un peu molles et la tête peut-être déjà à la L1, s'est contenté d'un nul insipide (0-0) contre BATE Borisov jeudi en 16e de finale retour de l'Europa League pour décrocher le droit d'affronter Benfica Lisbonne au tour suivant (10 et 17 mars).

Pour le spectacle, c'est donc à Minsk, sur un champs de patates et sous un froid polaire, qu'il fallait se trouver il y a une semaine.

Car à domicile sur sa belle pelouse, le PSG, certes volontairement privé de ses artistes Nene et Giuly, a paru sans ressort et emprunté, ne sachant pas vraiment comment gérer le nul décroché à l'aller au Bélarus (2-2). Logiquement, il a donc tremblé jusqu'au bout.

Relancé par Kombouaré en même temps que le 4-2-3-1 qui avait perdu à Rennes, Bodmer a en effet fait preuve d'indolence, et Luyindula, servi par les marathoniens Erding (11) et Chantôme (20), d'imprécision face au but.

Habituellement victime de son déchet devant le but, Paris ne peut même pas invoquer cette excuse car il a fallu attendre l'excellente entrée du jeune néophyte Kebano pour voir la 1re situation bouillante sur Gutor (78).

Le cafouillage de Luyindula et Hoarau quelques minutes plus tard (81) dans la surface ne peut pas vraiment compter comme une occasion. En revanche, la frappe en pivot dans la foulée (82) du Réunionnais, auteur d'une entrée intéressante, a obligé le gardien adverse à une belle détente au sol.

Avec trois nuls et une seule victoire contre Nice, la mini-série du PSG n'est pourtant pas brillante avant la réception de Toulouse dimanche.

En face, avec une équipe similaire qu'au Bélarus, Borisov était donc venu avec un plan simple -attendre avant de se débrider après la pause- qui a failli marcher.

Passée une tête fuyante de Volodko (45) qui a laissé pantois Edel, qui a ensuite dû s'employer devant Bressan, mis en position par une boulette de Camara (68). Quand ce n'est pas l'un, c'est l'autre...

Avec Rodionov, le Brésilien a encore eu le loisir de donner du fil à retordre à une défense privée de Sakho, laissé lui aussi au repos.


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