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Bayonne claque Laporte (ou l'inverse)

Publié le 26 février 2011 par Ansolo

Pendant les travaux du Tournoi, la boutique du Top14 rete ouverte. Ou, pour être exact, l'arrière-boutique. Cette fois, c'est au tour de Bayonne de faire parler d'elle. On connaît la propension de ce club à créer "le buzz" depuis plusieurs années, avec sa politique de recrutement ambitieuse et les remous que l'absence de résultats à la hauteur des espérances créent immanquablement. L'arrivée d'Alain Afflelou comme sponsor principal en 2007 s'était accompagnée de l'espoir d'un décollage pour un club habitué à la lutte pour le maintien. Depuis lors, malgré une nette amélioration au classement, l'Aviron ne parvient toujours pas à accrocher durablement les premières places du Top14. Cette année, c'est l'entrée de Bernard Laporte au sein de la direction du club qui nourrissait les espoirs. L'entregent de l'ancien secrétaire d'Etat - sélectionneur paraissait de nature à favoriser les objectifs du club. Las, les querelles intestines et les ambitions personnelles ont visiblement été plus fortes que le projet collectif. Et une fois de plus, l'Aviron Bayonnais connaît ce qu'on n'appelle pas encore une crise, mais qui y ressemble bigrement. D'après ce qui ne sont encore que des rumeurs, ce n'est pas seulement Bernard Laporte qui claque celle de Bayonne (l'information est confirmée par le conseil d'administration du club), mais également Alain Afflelou. Si le départ du premier nommé n'est pas nécessairement dramatique, on peut s'interroger sur les conséquences d'un retrait de celui qui apporte au club une manne financière significative. Les motifs avancés par les "démissionnaires" concernent le refus de l'actuel président, Francis Salagoïty, de quitter son poste au profit du duo Laporte-Afflelou.  Peut-être y  a-t-il d'autres raisons, mais celles qui sont reprises par les médias ne grandissent ni les partants, ni le restant. Le professionnalisme n'a pas bouleversé les pratiques anciennes qui allient querelles de clochers et défenses d'un intérêt qui n'a de général que le nom.  Il fallait être naïf pour penser que les choses changeraient en la matière. Au final, l'Aviron devrait replonger dans les affres des guéguerres entre dirigeants. En espérant que cela ne plombe pas l'avenir sportif du club.


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