Son iPhone était cassé. Il a fait une fausse déclaration de vol pour toucher l'assurance. Un jeune habitant de la Somme est convoqué au tribunal de Boulogne. Pour l'exemple. Ces derniers mois, avec l'arrivée massive des smartphones, les arnaquesde ce type se multiplient.
C'est le genre d'histoires qui se banalisent dans les fichiers de police et de gendarmerie. Le 9 février, un jeune de 19 ans se présente au commissariat de Berck. Il déclare que le matin même, alors qu'il écrivait un texto dans la rue, sur la place Notre-Dame, un individu lui a arraché son iPhone des mains avant de partir en courant. Les policiers ouvrent une enquête. Font des réquisitions auprès des opérateurs téléphoniques.
Et découvrent que le téléphone en question était désactivé depuis la veille. Difficile d'envoyer un texto dans ces conditions.
Convoqué jeudi par les enquêteurs berckois, le jeune homme finit par reconnaître que sa plainte était bidon. Et pour cause : la veille de sa visite au commissariat, il avait fait tomber son iPhone... dans son bain ! Autant dire que son petit bijou de technologie n'a pas aimé. Il a ensuite trouvé cette combine pour faire jouer l'assurance sur Internet.
Ce petit jeu peut coûter cher à ceux qui s'y risquent...
Une dénonciation mensongère assortie d'une tentative d'escroquerie, c'est un délit. Cela peut se traduire par de la prison avec sursis et une amende.
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