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Adrénaline: il y a aussi les Feeltherookies!

Publié le 01 mars 2011 par Danielle
Capture d??cran 2011-02-28 ? 18.35.54 «Il y a aussi les Feeltherookies!» lance via e-mail Sébastien Rey qui lui aussi, s’éclate avec ses copains sur le Snowpark à Crans-Montana. Le jeune homme a même fait la Une du Journal de Sierre (article ci-dessous). «Nous sommes une autre bande de jeunes (enfin beaucoup plus jeune) de Crans-Montana», écrit-il en pointant du curseur vers leurs vidéos, alors que ce blog vient de raconter l’histoire des Crewstacez. Derrière Feeltherookies, il y a Julien Dewarrat et Sébastien Rey, qui ont décidé de créer une ''production'' vidéo (freeski et snowboard, downhill, trampo, roller) en décembre 2010. «Notre but, c'est vraiment de partager notre passion pour les sports extrêmes par des vidéos et par un film d'une vingtaines de minute en fin 2011, et de faire des vidéos assez régulièrement durant l'hiver.»
Ces jeunes de Feeltherookies sont agés de 14 à 18 ans (Sébastien et Florian Rey, Julien et Mathieu Dewarrat, Benjamin Copt, Loris Briguet, Martin Golay, Laurent-Xavier Shaub, Julien Molk, Julien Bagnoud, Remco Kayser). Ils vivent dans la région de Crans-Montana, quelques-uns viennent de Lausanne, Genève ou Fribourg.
Sur le domaine skiable, on les croise côté snowpark; sur la toile, on les voit sur plusieurs vidéos, cliquez sur les liens ci-après:
video seb rey

Et puis on vous le disais en début de texte : Sébastien Rey a fait la une du Journal de Sierre. On vous propose ci-après de retrouver l’article de Bertrand Crittin :

Skieur de haut VOL

CRANS-MONTANA | Sébastien Rey ne skie pas comme vous et moi. Les lattes de l’adolescent ne touchent pas souvent la terre ferme. Le free ski, c’est une dose d’adrénaline à chaque saut.
Journal de Sierre 18 f?vrier 2011 Sébastien Rey est né avec des skis aux pieds. Ou presque. A l’âge de 2 ans, ses parents l’emmènent sur les pistes de Crans-Montana. Une passion était née, la neige occupera en permanence les rêves du jeune homme de Montana Village. Skier est devenu un acte aussi naturel que marche ou manger.
Aujourd’hui, à 16 ans, Sébastien ne dévale pas les pistes comme vous et moi. Son domaine se limite aux frontières des snow parks qui fleurissent dans quasiment toutes les stations valaisannes. Mais que l’on ne s’y méprenne pas et c’est bien là le paradoxe: en pratiquant le free ski dans des zones réservées, le Montanais a retrouvé la liberté.
«J’ai fait deux saisons de compétition, entre les piquets. La création du park d’Aminona a été un élément déclencheur. Nous l’avons testé avec des potes et on s’est fait plaisir comme jamais.»
ADRÉNALINE ET LIBERTÉ
Les adolescents prennent leur pied en effectuant des figures sur des sauts impressionnants, souvent la tête en bas et les skis pointés vers le soleil, ou en enjambant des barres posées au milieu du park. Bref, un vrai concentré d’adrénaline.
«Il n’y a pas de règles, tu joues avec le terrain à ta disposition. Liberté et style résument l’esprit du free ski. On s’amuse avec nos spatules.»

Ainsi résume simplement Sébastien Rey, pour expliquer son attachement à un sport ludique avant tout. Mais un sport quand même, qui demande une certaine assiduité pour progresser. Dès qu’un moment de libre se présente à lui, Sébastien Rey exécute ses figures impressionnantes dans le nouveau snow park de Cry d’Err. Il suit un apprentissage de cuisinier au Restaurant Le Mayen, à Crans-Montana.
ANTHONY BROWN
Sébastien prend la direction de Cry d’Err pour aller rider. Depuis cette année, les remontées mécaniques de Crans-Montana- Aminona (CMA) y ont aménagé un nouveau park. Et les infrastructures sont au top, à la mesure du talent des jeunes qui s’y risquent.
«L’amélioration est perceptible par rapport aux installations d’Aminona. Pour moi, le park de Cry d’Err est supérieur à celui de Thyon, qui a été nommé meilleur park de Romandie en 2010. Et CMA va continuer à le développer.»

IMAGES ET VIDÉOS
Le free ski attire de plus en plus d’adeptes. Même la fédération suisse de ski s’y intéresse, puisqu’elle vient de monter une équipe, composée majoritairement de Suisses alémaniques. On retrouve un gars du coin, Nicolas Vuignier, natif de Venthône. Sébastien Rey court peu de compétition. Son apprentissage de cuisinier lui en laisse peu le loisir. Il préfère se «tirer labourre» avec ses potes. En ce début d’année, il a tout de même participé à l’étape du giantXtour à Grimentz. Avec succès, qualification pour la finale de Leysin le 12 mars, à la clé.
«Les épreuves permettent d’inscrire quelques résultats dans mon book rider».
Le book raconte les exploits du skieur, qui y colle ses meilleures photographies. Les free skieurs ont le besoin de montrer leur art, par l’image ou la vidéo. Avec un ami, Julien Deverrat, l’adolescent construit un site internet, www.feeltherookies.ch. Ils posteront les films de leurs prouesses. Une telle démonstration n’est pas innocente non plus, elle a pour but de dénicher quelques sponsors. Le matériel de ski, photographique ou vidéo est coûteux.
«Un magasin de sport de la station me sponsorise. Je représente l’enseigne sur les pistes. Peut-être que son patron aura des nouveaux clients grâce à moi», rigole Sébastien. «Mais il fait ça surtout pour me soutenir.»
Le jeune homme carbure au plaisir, sans se prendre la tête. Plaisir qu’il décuplera à la fin de son apprentissage. Direction l’Amérique du Nord et ses champs de neige pendant une saison complète. «Je vais m’éclater sur mes lattes», savoure déjà Sébastien Rey.
  • Source: Le JdS, un texte de Bertrand Crittin, paru le 18 février 2011.

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