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Tout est politique

Publié le 27 janvier 2008 par Marc Vasseur
Ce texte m'a été envoyé. Du fait de certaines circontances, elle n'a pas souhaité que son nom soit cité.

En fait cette phrase a été tronquée, la phrase complète étant :
« tout est politique , camarade, même l’esthétique !» et elle est extraite d’un document « une  histoire du spectacle militant … théatre et cinéma militant ». Tout ça pour en venir aux élections municipales. Voyez ce que je veux dire. Nicolas Sarkozy est passé en quelques semaines du statut de grand penseur suractif du siècle, sauveur de la France, au statut de sparadrap dont on ne veut pas qu’il vienne se taper l’inscruste comme disent les jeunes. Il a décidé de politiser la campagne municipale, c'est-à-dire d’en faire un combat droite gauche pur et dur. Le calcul étant, que, de toute façon, si la droite perd les élections, ce sera de sa faute, alors autant y aller – sorte de pari de Pascal – adapté aux joutes politiques modernes.   Voilà pour la stratégie. Maintenant la tactique : aller à la rencontre des Français et aider les candidats aux municipales par la grâce de sa seule présence, sauf que plusieurs têtes de liste UMP, font la fine bouche, traînent les pieds et renâclent ou s’opposent carrément. Tout cela incite à l’humilité.   Pour les plus petites villes et villages, les citoyens ont tendance à faire plus confiance au candidat qu’à sa couleur politique, très souvent on ne la connaît d’ailleurs pas. Les qualités de dynamisme, d’honnêteté, de disponibilité comptent plus que tout.   Pour les plus grandes villes, il me semble assez évident qu’une gestion de gauche, n’est pas la même qu’une gestion de droite. J’entends par gestion, orientation des budgets … et des politiques : habitat social, activité pour les jeunes, les aînés, politique sociale.    Les politiques nationales ont toujours des répercussions sur la gestion locale du maire. Par exemple, si vous n’avez pas l’effectif complet de Police à Tourcoing, cela aura de plus grandes répercussions qu’à Bondues … au hasard.   Après le rêve, nous sommes revenus à la réalité, non, la hausse du pouvoir d’achat pour les petits revenus n’est pas au rendez vous. Oui, le coût de la vie a augmenté : produits de base, énergie, chauffage … Non les problèmes d’insécurité n’ont pas été résolus, même en bidouillant les statistiques. Nos concitoyens nous le disent dans nos porte à porte.   Je me souviens de cette phrase d’une militante de ma section, du temps de Raffarin, elle m’expliquait simplement comment elle devait gérer son bugdet à l’euro près, et avait conclu en riant , «  je serais un bon ministre des finances.. ». Alors oui, cette élection sera politique, et le bulletin de vote devra aussi servir à lancer un avertissement sévère à Nicolas Sarkozy, contre sa désinvolture, ses fanfaronnades, sa politique fiscale …et l’agravation des injustices.   Localement, je me demande si le député candidat se réjouirait de la venue de Nicolas Sarkozy. Je note qu’il affiche son appartenance à un groupement ... mais non pas d'intérêts! Je voulais dire UMP-CNI, qu’il soutient par ses votes à l’assemblée, mais que localement, il soutient le contraire et prend ses distances avec toute mesure impopulaire. On n'est jamais trop prudent!

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