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La truffe noire victime du réchauffement planétaire, c'est balo !

Publié le 28 janvier 2008 par Formatio
Cette fille de basse extraction se fait crâneusement appeler le diamant noir. Avec son incomparable parfum, elle fait tourner la tête des plus gourmands. Modeste, elle n’a besoin que d’un peu d’eau et de soleil pour exhaler ses puissants arômes. La truffe (Tuber melanosporum) affiche toutefois une frêle santé. Depuis des années, la production française chute - principalement à cause de la sécheresse - et les prix s’envolent. Sur le vieux marché de Carpentras, à l’ombre des platanes, les diamants noirs s’arrachent en dix minutes. Vendredi, le tarif de gros affichait 700 € le kilo. Pour la fête de la truffe, hier, les particuliers ont pu se la procurer pour environ 200 euros de plus. A Paris, la Maison de la truffe, place de la Madeleine, la vend 2 990 € le kilo. Mais comme tous les trufficulteurs, il en cave (récolte) de moins en moins. Depuis 2003 et un été caniculaire, la truffe boude. Au début du XXe siècle, la France en produisait 1 000 à 1 500 tonnes par an. Un siècle et deux guerres plus tard, la production annuelle parvient douloureusement à 30 tonnes. Après la désertification des campagnes, c’est au tour du réchauffement et de ses épisodes de sécheresse de ravager le champignon. «La truffe est fragile : elle a besoin d’eau au printemps et en août, explique Gérard Chevalier, chercheur à l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), spécialiste de la truffe depuis quarante ans. «Elle n’aime pas trop la chaleur et il lui faut de bons orages en août. Peu d’eau mais au bon moment.» (Source libé.fr).

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