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Un reportage pas très concluant…

Publié le 02 mars 2011 par Delete

Radio-Canada sur les enchères à un sou

Je dois avouer que c’est un peu ce à quoi je m’attendais. Le reportage sur les enchères à un sou diffusé hier à La Facture représente bien la totale incompréhension du concept et de l’industrie et révèle encore une fois un des pires défauts des Québécois : le refus du changement.

Tout commence avec une belle phrase-choc typique : « Ces enchères pourraient vous coûter des centaines de dollars ». NON ! Si vous n’êtes pas prêts à prendre le risque de participer sur des enchères à un sou, n’y allez pas.

Le reste du reportage, assez court, consistait de deux éléments principaux :

Tout d’abord, ils ont dressé un portrait relativement incomplet de l’industrie et des enchères à un sou. Bidou a été décrit comme une machine à imprimer de l’argent sur le dos des utilisateurs. Ils ont effectivement eu beaucoup de succès, mais ça ne veut pas dire que tous les sites font beaucoup de profits. Pourquoi toujours vouloir détruire le succès des autres ? La jalousie ne mène à rien de bon et on devrait applaudir ce genre de succès au Québec.

Ensuite, le grand prix du temps de diffusion revient à Josiane Roy, une mère de famille qui n’a visiblement pas le caractère pour participer sur ce type d’enchères. Elle a affirmé que les enchères à un sou ressemblaient plus à un jeu qu’une enchère, et je suis d’accord sur ce point. D’ailleurs, ceux qui les voient comme une simple enchère sont voués à la déception et à la frustration. Mais de là à affirmer que c’est une loterie, je conteste. Il n’y a aucun hasard dans les enchères à un sou. Aussi, affirmer qu’il est facile pour les enfants de s’ouvrir un compte PayPal ou d’avoir accès à une carte de crédit pour participer sur ce genre d’enchères me fait rouler les yeux. Bienvenue dans la société, Mme Roy.

En conclusion, Pierre Craig affirme que dans une enchère, seul le gagnant paie sa mise. À titre indicatif, les enchères à mises payantes existent depuis des lustres — aussi appelées « all-pay auctions » en anglais.

Il est important de choisir ses batailles, et celle-ci est loin d’être prioritaire. Que fait-on avec les autres dépendances ? La loterie, la cigarette ? Et les fraudeurs, les pédophiles ?

Bref, un coup de marteau de plus sur l’industrie des enchères à un sou. On ne s’en plaindra pas, ça fait moins de compétition…

Pour ceux qui ne l’ont pas vu, voici le lien : http://www.tou.tv/la-facture/S2010E23.


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