A l'abris d'un grand Hêtre
Je me suis reposé
J'ai rangé mon mal être
Dans la bise de l'été
Au delà de la plaine
L'astre de cuivre déclinait
Roulait sur l'herbe verte
Pour aller se coucher
Sur ma bute de provence
Un beau ciel vanillé
J'étais comme une lance
Des nuages rose et lait
Quand l'automne s'invitera
Sans l'y avoir convié
Il fera bien chez toi
Un joli mois de mai
Les vendanges arriveront
Les grappes seront pressées
Comme mon coeur vagabond
Arraché à son pied
Il est loin ton pays
de coteaux et de neige
De Terres Maori
Serties de sortilèges
J'aimerai que tu sois
Couché comme les blés
Le coeur tout en émoi
Et moi juste à tes cotés
Au delà de la plaine
Un croissant s'étirait
Pour que la nuit soit reine
Et le jour à ces pieds
Le velours de diamant
De mon ciel étoilé
Me rappel qu'il est temps
De rejoindre Morphée
De mon Hêtre pleureur
Je t'envois ces pensées
Les halos de mon coeur
Te viendront les border