Selon le site RiaNovosti, qui reprend un article du BangkokPost, "un nouveau coup d'Etat est attendu en Thaïlande au cours des prochaines semaines." Le journal cite ainsi l'amiral Banawit Kengrian, ancien sous-secrétaire du ministère de la Défense et participant au coup d'Etat militaire de 2006.
"Le compte à rebours vers un nouveau coup d'Etat a commencé. Ma longue expérience de militaire et d'officier des forces de sécurité m'autorise à dire qu'il aura sûrement lieu", a indiqué l'amiral qui a occupé, après le putsch de septembre 2006, un poste important au sein de la commission chargée de mettre au point la constitution thaïlandaise en vigueur.Selon l'amiral, plusieurs raisons incitent les militaires à intervenir: l'impossibilité de compter sur les hommes politiques au pouvoir, l'instabilité des administrations, les contradictions entre le gouvernement et l'opposition, le glissement progressif vers la guerre contre le Cambodge voisin.
"Le peuple est prêt à faire appel aux militaires" qu'il considère comme une force capable de procéder au "redémarrage" des processus politiques dans le pays, estime-t-il."
Dans le même temps, selon LeFigaro, les jaunes augmentent leur pression et "ont menacé aujourd'hui d'intensifier leurs manifestations contre le gouvernement s'il n'obtenait sous "trois jours" la libération de deux des siens condamnés au Cambodge dans un contexte bilatéral tendu."