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Taxis « low cost »

Publié le 05 mars 2011 par Copeau @Contrepoints

Une fois de plus, la corporation des taxis bloque l’ouverture de son activité à la concurrence (cette fois à Marseille). L’offre est pourtant souvent insuffisante dans les grandes villes, malgré des prix trop élevés. L’absence d’alternatives à la voiture pénalise la qualité de vie des citoyens, mais aussi la vie économique des grandes agglomérations. Dans la ligne du rapport Attali, le Parti Libéral Démocrate propose la suppression des licences et l’ouverture de tous les types de transport à une concurrence réelle au service des clients.

Taxis « low cost »

(Illustration René Le Honzec)

Déjà en 2000, Aziz Senni s’est fait connaître avec les taxis brousse au slogan évocateur : “Plus rapide que le bus, moins cher que le taxi”. S’inspirant du covoiturage, son entreprise génère aujourd’hui 50 emplois directs. Loin de diminuer le chiffre d’affaire des taxis, son entreprise améliore le quotidien de personnes à revenus modestes en leur permettant de faire des trajets de proximité à bas coût là où les transports collectifs sont inadaptés, voire inexistants. Aujourd’hui, les initiatives de transport individuel se multiplient avec les navettes desservant les aéroports, les mototaxis et les propositions « low cost » comme celles contre lesquelles les taxis marseillais se rebellent.

La corporation des chauffeurs de taxi devrait plutôt s’interroger sur son modèle de numerus clausus dépassé et demander une plus grande liberté d’entreprendre. En effet, avec davantage d’emplois, des tarifs plus accessibles et des prestations plus variées et mieux adaptées aux besoins, l’élargissement de l’offre de ces types de transport devrait profiter à tous les acteurs du secteur.

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Pourquoi les taxis parisiens sont hors de prix

L’assassinat du pouvoir d’achat


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