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Médecines douces

Publié le 05 mars 2011 par Toulousejoyce

Les principales médecines douces recherchées pour se soigner dans les maladies graves

Il existe une telle variété de médecines douces qu’il  est impossible de les traiter en intégralité: les trois plus courantes dans les cas de graves maladies sont: la phytothérapie, acupuncture et homéopathie qui sont parfois aussi souvent accompagnées d’une quête spirituelle et des croyances plus personnelles.

La Phytothérapie est bien connue. Elle utilise des extraits de plantes et de fleurs pour prévenir et traiter les maladies. Parmi les plantes utilisées on trouve la camomille (détente), le millepertuis (anxiété, dépression) et le gingembre (diminue les nausées causées par la chimiothérapie). La phytothérapie se présente sous différentes formes : infusions, huiles, gélules, alcoolat, hydrolats, etc…

Concernant l'Homéopathie, comme elle a été longtemps remboursée par la sécurité sociale, nombre de personnes y croient fermement. Ce nom d'homéopathie est un terme provenant du grec signifiant "semblable"  et "souffrance". Cette thérapeutique est fondée sur les principes de similitude, de dilution et de dynamisation des principes actifs, en d’autres termes un élément capable de provoquer des symptômes peut également les guérir. Même si tout ceci est largement combattu encore à l'heure actuelle par ses détracteurs.

Il existe différentes techniques d’application de l’homéopathie :

 Unicisme : basé sur la prescription d’une seule dose, en général à très haute dynamisation d’un seul médicament.

 Pluralisme : basé sur la prescription de plusieurs médicaments en alternance.

 Complexisme : basé sur la prescription d’un mélange de plusieurs médicaments.

Personnellement, je n'y crois pas du tout et de toute façon, pour tirer le principe actif de la plante on utilise des solvants que je pense sincèrement dangereux pour les muqueuses stomacales et intestinales à la longue.

L'Acupuncture  est une médecine énergétique qui consiste à introduire des fines aiguilles d’acier inoxydable dans la peau à certains points clés dans le but de stimuler la circulation de l’énergie. Elle se base sur le principe que l’énergie vitale de l’organisme (chi ou qi) circule à travers 14 canaux principaux, appelés méridiens, qui sont reliés aux organes et aux fonctions vitales. Un courant électrique de basse fréquence peut être appliqué aux aiguilles afin de produire une stimulation additionnelle. Se soumettre à cette torture c'est ne jamais avoir subi une électromyographie pour vérifier un syndrome de canal carpien par exemple.

L’acupuncture peut se décliner en différentes pratiques allant de l’acupuncture classique à l’auriculothérapie (insertion d’aiguilles dans le pavillon de l’oreille), en passant par l’acupression (points de pression manuelle). Ces techniques peuvent être associées à la moxibustion (herbes brûlées appliquées sur la peau).

Les objectifs recherchés par les tenants de ces médecines douces :

 Etre naturel : pas d’utilisation de produits synthétiques.

 Etre holistique : prise en charge de l’individu dans sa globalité.

 De prévenir les maladies : en cancérologie, par exemple, utilisation prophylactique afin de limiter les effets secondaires et les complications induites par des thérapeutiques agressives (chimio et radiothérapie).

 Promouvoir le bien être si tant est qu'en maladie cela soit possible

Tout geste thérapeutique, valide ou non, comporte cependant une part plus ou moins grande d'effet placebo. Certains patients sont même parfois améliorés objectivement d'affections pouvant être réputées " incurables ". Certains miracles de l'Eglise? L'effet placebo n'est pas toujours bénéfique, il peut être de nature dommageable pour l'individu : c'est l'effet nocebo (du latin : " je nuirai "). Il a été étudié et publié assez récemment sur un sujet étonnant: l'influence de la prière constante et concentrée sur la guérison d'une personne malade, dans des groupes de gens se réunissant pour ce faire. Il a été prouvé que, si cette personne était au courant que des prières étaient exercées en sa faveur, le malade avait plus de chance d'avoir des complications médicales!  Ainsi, le stress supplémentaire serait la cause des risques de complications.!

Nous assistons à une explosion des médecines douces. En parallèle, les individus accordent de plus en plus d’importance à leur développement personnel et à leur spiritualité. Certaines maladies graves et incurables, comme le cancer induisent une grande perturbation dans l’existence des malades et de leur entourage et les croyances de l’individu, le renvoyant à ses propres représentations de cette maladie. Dans notre société, le cancer, le sida sont  assimilés à la déchéance physique, psychologique, sociale, … Au bout du compte, c’est la mort.

Le patient gravement atteint tient absolument à guérir, envers et contre tout. Il en découle une certaine vulnérabilité, dont certaines personnes profitent. En effet, les techniques psychologiques de manipulation issues des sectes trouvent un terrain favorable chez ces malades. De même, la frustration de l’échec thérapeutique peut amener au burn-out des soignants. Ces derniers aspireraient alors à une approche plus psychologique dans la prise en soins, laissant ainsi une " porte d’entrée " aux sectes.

Finalement, on peut concevoir que le principal est de respecter les convictions et désirs des patients. Il doit sentir de la part des médecins, des divers intervenants soignants un soutien pour poursuivre sa démarche plus qu’une influence dans son choix quel qu'il soit. En parallèle ce rôle est aussi au niveau préventif, explicatif: Il est important de ne pas laisser le patient dériver vers des pratiques dangereuses tant pour sa santé que pour ses libertés ou celles de sa famille.

Il faut cependant ne pas perdre de vue qu'il faut  tenir informé le patient de l’importance des thérapeutiques allopathiques sans pour autant les abandonner lorsqu'il poursuit une démarche de soins en dehors. On pourra aussi lui indiquer les interactions qui pourraient survenir avec l’emploi de ces médecines choisies.

Les médecines douces sont donc un moyen, pour les patients, de soulager leur douleur, leur souffrance physique et morale en s’appuyant sur leurs croyances et leur spiritualité. Cependant, on ne peut les dissocier de la médecine allopathique mais, la vraie question finalement n'est-elle pas: le patient irait-il chercher de telles médecines si le système de santé classique proposait une approche réellement holistique (l'individu dans toute sa globalité ?

Je me souviens de cette dame atteinte d'un cancer du sein et qui se savait perdue après avoir subi deux fortes chimiothérapies; les métastases se propageaient. Cette dame d'une quarantaine d'année était infirmière de bloc opératoire; suite à sa maladie, elle s'était trouvé tout à coup de l'autre côté de la barrière. C'est là qu'elle avait pu constater le grand dénuement en soutien psychologique des malades cancéreux dans son hôpital. Il lui était venu à l'idée de monter une association d'aide et de soutien psychologique. Elle se doutait qu'elle serait très prise pas ce montage d'association et du travail que cela impliquait avec temps passé à s'occuper des autres. Cette dame était maman de deux filles: l'aînée, âgée de 20 ans poursuivait des études et vivait avec un jeune homme, dans une autre grande ville. De ce côté-là, je n'ai plus d'inquiétude, le jeune homme est sérieux, leur histoire d'amour aussi, je pense qu'ils resteront ensemble très longtemps.

Mais, ce qui motivait l'appel de la dame était son inquiétude pour sa seconde fille, âgée de 13 ans. La question était: oui ou non dois-je m'occuper de ma fille pour les derniers mois qu'il me reste à vivre afin qu'elle est tout l'amour que sa mère peut lui apporter pour l'aider à passer cette séparation et survivre à cette déchirure ou bien, allait –elle suffisamment bien pour que l'association soit montée et que sa maman, plutôt que de se consacrer à elle uniquement, soit disponibles pour les autres. Je ne veux pas que ma fille soit malheureuse et que, tout le restant de sa vie m'en veuille ou me reproche de l'avoir abandonnée à son désespoir.

Je ne sais pas vous, mais, personnellement, c'est pour ce genre d'être humain que je suis contente de faire le métier que je fais même s'il est décrié par toute une frange de population égoïste et sans cœur le plus souvent qui ne s'est jamais posée les vrais questions de l'existence et du passage ici-bas.


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