L'année dernière le cyclone Oli, indirectement et entre autre, nous avait arraché un banc du cockpit.
En prévision du cyclone on était allé à Moorea, et au retour à Tahiti, le passage par la passe de Papeete s’était assez mal passé.
François était seul à bord ce vendredi-là (eh oui, ne jamais partir un vendredi…) – j’avais rejoint Tahiti un peu plus tôt dans la matinée en ferry pour aller
travailler – et après contact avec la vigie du port, il s’est engagé dans la passe.
Mais ce que personne n’avait prévu, c’est que l’unique déferlante de la journée allait se former juste à ce moment-là, et s’écraser sur François et le
bateau.
Excellent barreur, mon capitaine a assuré et le bateau a été projeté dans le lagon.
Le cockpit rempli d’eau a débordé dans la cabine, et une cinquantaine de litres d’eau de mer est rentré à l‘intérieur.
François a reçu la vague sur le dos, et le choc lui a fait faire un mouvement brutal qui lui a valu une déchirure du muscle de la cuisse gauche.
Pendant 3 semaines il a eu un énorme hématome violet qui lui prenait toute la cuisse, impressionnant… et douloureux.
La force de la déferlante a aussi cassé le banc arrière du cockpit, arraché de son support.
Voilà donc les travaux du jour : la réparation du banc.
Joli travail, non ?