Le jeudi 24 février dernier, le gouvernement équatorien a confirmé la tenue d'un référendum attendu avec craintes par ces attardés affectifs qui paient pour le spectacle de la mort et pour jouir du supplice qui la précède.
Cette grande consultation populaire aura lieu le samedi 7 mai. La campagne, lancée le 24 mars, durera 40 jours (le vote est obligatoire en Equateur).
Parmi les questions soumises à référendum, il y en a 5, en effet, qui concernent la corrida et son interdiction (et partant, des combats de coqs), ces diverstissements sadiques anachroniques, comme les a qualifié le président lui-même, Rafael Correa.
Tu t'en souviens, le président s'est directement impliqué dans le sujet, ne cachant pas son ambition d'expulser, conformément d'ailleurs à la constitution de 2008, la corrida du 21ème siècle pour la jeter dans les latrines de l'histoire.
La toromafia est diablement flippée. Comme d'habitude, elle joue sur le registre de la catastrophe économique pour prévenir l'abolition de la corrida.
Ainsi, selon elle, ce sont quelques 30000 emplois (dont 10000 pour l'élevage) qui serait générés par cette industrie (sic).
Les éleveurs, les organisateurs, tous ceux qui palpent les subventions, craignent pour leur sale business. Ils ont un tiroir-caisse à la place du coeur et la noirceur de leurs âmes les empêche de réaliser que les sociétés ont évolué, que ces distractions perverses n'ont plus lieu d'être.
L'Equateur va montrer la voie. Bientôt.