En matière de ski, ce devrait qui compte en fait le plus, c'est la qualité de l'expérience, c'est du moins la conclusion que je commence à en tirer (il serait temps me direz-vous!) Après avoir tenté des tas de records toutes ces saisons passées, comme celui du dénivelé total skié, et en faisant mes comptes, j'ai adopté cette saison une attitude beaucoup plus décontractée par rapport au ski. Il y a sans doutes plusieurs raisons à cela. D'abord, je ne suis plus tout jeune, et j'ai aussi découvert la saison dernière qu'il existait un type plus vieux que moi qui avait trouvé le moyen de skier trois fois plus que moi. J'aurais sans doute pu égaler cet exploit ou même le dépasser, mais si j'avais choisi cette voie je serai devenu un véritable esclave.
C'est sans doute ce qui a produit le déclic et m'a forcé à me demander: Pourquoi tout ça? Cette introspection a donc eu un effet particulièrement salutaire sur ma vision du sport et m'a forcé à réévaluer la façon dont j'allais désormais skier. Jusqu'à présent, ce changement d'attitude a eu un impact très positif sur mon ski, le rendant beaucoup plus intéressant qu'il ne l'a été par le passé. D'abord, je ne stresse plus quand je décide de monter sur mes planches et en particulier, je n'ai pas à continuer jusqu'à ce que mes jambes me fasse mal et mes capacités physiques commencent à baisser.
Je skie sur des pentes et des terrains beaucoup plus intéressants, je skie plus souvent pendant des périodes un peu plus courtes et j'ajoute un zeste de créativité dans tout ce que je fais. Une approche beaucoup plus saine et beaucoup moins dangereuse vis à vis de mon deuxième sport favori. Une activité qui devrait ce que les gens normaux attendent: Rien que du plaisir!