Lumière éblouissante dans le feuillage des peupliers
Pose un voile de brume sur les fougères ambrées…
La Terre jette son feu en ce matin frileux.
Des Vagues de zéphyrs chatouillent les branches ...
Le vent soupire son air marin à l'avenir fragile...
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La Forêt est vivante.
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Aux habitants de ce lieu, des oiseaux chantent
Le matin luminescent au Soleil levant.
Dans cette cacophonie oisellent de tous côtés…
La chouette hulotte récupère, tranquillement, de sa vie nocturne…
Tandis que la pie siffle à tue-tête entre merles et corneilles.
L'étourneau, de sa robe noire en arc-en-ciel, dévorent les baies.
Les mésanges et ses voisins volent aux délices de l'existence.
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La Forêt est vivante.
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De ces arbres charmés, où la Faucheuse cueille les âmes,
Naissent les héritiers d'un Trésor au souffle inestimable…
La chênaie ne se confond à la pinède.
Les pins se baignent d'obscurité
Quand aux chênes s'enivrent d'espérance.
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Un arbre cache la Forêt.
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C'est un cautère sur une jambe de bois !
Le cerf aux aboies comme un ours en cage…
Le sanglier défend sa vie, le temps de survivre
Aux bêtises humaines connues de tous !
Résidants de cette Nature, apaisante et verdoyante,
Voient la sentence guillotiner les poumons de notre Terre !
Le temps de notre indifférence construit nos croix de bois ….
Combien de temps la Forêt vivra-t-elle encore?... L'alarme s'est enclenchée !