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Arrêt de travail : les engagements de l’Assurance Maladie (2/10)

Publié le 06 mars 2011 par Lesmutuelle

En raison de la dégradation des conditions de travail, l’Assurance Maladie et les mutuelles santé sont confrontées à des charges toujours plus grandes en matière d’arrêt maladie. En effet au-delà de la protection sociale traditionnelle, la compensation des arrêts maladies constitue une réelle problématique pour les mutuelles santé qui interviennent à titre complémentaire. C’est pourquoi, l’Assurance Maladie s’efforce de communiquer de manière optimale à propos de cette problématique afin de préserver ses ressources économiques ainsi que celles des mutuelles santé par la même occasion. De plus, l’arrêt de travail n’est en lui-même pas une solution à des difficultés organisationnelles, à l’inaptitude professionnelle ou à une rupture professionnelle, à un problème de garde d’un enfant malade ou d’un membre de sa famille, à une difficulté au travail. En outre, l’arrêt de travail prolongé comporte des risques dans un certain nombre de cas,  l’évolution prolongée des arrêts de travail aboutit à une désinsertion sociale et professionnelle et à la mise en invalidité. Globalement, toutes pathologies confondues, 50 % des patients arrêtés plus de 6 mois ne reprennent pas leur activité professionnelle. Par ailleurs, certains facteurs exogènes favorisent l’évolution chronique d’une pathologie :

-   Facteurs professionnels (insatisfaction professionnelle, inadaptation…).

-   Facteurs socio-économiques (niveau d’éducation, revenus…).

-   Facteurs psychologiques (terrain dépressif notamment).

C’est pourquoi pour soulager les finances n « interrogatoire » bien mené par le médecin doit permettre d’identifier ces facteurs de risque de passage à la chronicité. Outre les risques de désinsertion sociale et professionnelle, l’arrêt maladie prolongé peut, dans certains cas, comporter également des risques pour l’état de santé du patient. Prenons l’exemple d’une pathologie très fréquente : la lombalgie. La lombalgie est un motif fréquent de recours à la prescription d’un arrêt de travail. 50 % des Français en ont déjà souffert. Un nouveau consensus est apparu ces dernières années sur la prise en charge de la lombalgie, relayé par les sociétés savantes, faisant du maintien d’une activité physique un élément important de l’amélioration de l’état de santé du patient. Il est confirmé que plus l’arrêt de travail pour lombalgie est prolongé, plus difficile est la reprise du travail.


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