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Un projet à défendre

Publié le 07 mars 2011 par Armand

Ce matin, 0h, la campagne électorale officielle pour l’élection cantonale des 20 et 27 mars a commencé. Disons que les débats sont déjà intenses depuis quelques semaines, mais voilà dans deux semaines les électeurs et les électrices de notre canton devront se prononcer.

La candidature de Richard Jacquet est abondamment commentée.

Nous ne sommes plus étonnés des articles haineux diffusés sur certains blogs, même si la position de l’ancien Maire de Pont de l’Arche interroge sur l’avenir et sur la capacité des forces de gauche à faire front commun. Richard Jacquet l’a déjà dit : sa famille est à gauche, son adversaire est à droite et les idées qu’il répugne à l’extrême droite. Car si le casting a changé, les idées du FN restent terriblement dangereuses pour une société que nous voulons solidaire.

Richard Jacquet défend un projet et identifie clairement deux enjeux dans cette élection.

L’enjeu départemental consiste à s’assurer que la majorité de gauche au Conseil général poursuive le travail engagé derrière Jean Louis Destans. Une politique sociale innovante et protectrice, une politique d’investissement efficace et équitablement répartie sur tout le territoire, des services de proximité pour chaque citoyen, des collèges bien entretenus, une gestion financière saine…

Jean Louis Destans est le premier des Socialistes dans l’Eure et ne cache pas son soutien à Richard Jacquet, socialiste lui-même, et le réaffirmera cette semaine dans une grande réunion de son comité de soutien.

L’enjeu cantonal est certainement celui où les positions divergent le plus. Que dit Richard Jacquet ?

Le candidat socialiste tente d’apporter des réponses concrètes qui passent notamment par l’organisation du territoire. Il s’agit effectivement de retrouver une unité dans notre canton et de retravailler la carte de l’intercommunalité. Pourquoi faire direz-vous ?

Pour créer des emplois d’abord. Si les luttes pour sauvegarder l’industrie dans notre canton est nécessaire et nous avons accompagné le conseiller général sortant dans le combat de M Real notamment, il est tout aussi essentiel de rendre notre canton attractif pour celles et ceux qui voudront s’y installer et qui créeront des emplois. La CASE en 10 ans a créé plusieurs milliers d’emplois en développant de nouvelles zones d’activités et en aménageant le territoire. Ce qu’il a été possible de faire dans l’agglo Seine Eure est possible demain dans notre canton.

Pour créer les équipements attendus par les habitants. Il n’y a que René Dufour pour croire qu’une commune peut tout faire toute seule. En l’occurrence, tous les élus, dans toutes les communes constatent la baisse de leurs recettes. Ils doivent à la fois maintenir leur niveau de services et poursuivre les investissements qui répondront aux attentes de leurs habitants. Comment investir dans une piscine dans notre canton qui coutera 8 à 9 millions d’euros et qui aura un déficit annuel de 500 000 euros, si ces coûts ne sont pas portés largement dans une grande communauté d’agglomération. C’est la même histoire pour l’assainissement collectif de Montaure, impossible aujourd’hui à réaliser sans le concours d’une structure intercommunale forte.

Pour une meilleure organisation du territoire enfin.

Notre canton a connu une croissance importante ces dix dernières années et des programmes de construction se poursuivent. Mais nos habitants ont des besoins légitimes et là encore nous devrons jouer collectif pour ne pas créer une concurrence imbécile entre nos communes et jouer la carte de la complémentarité. C’est le cas pour le commerce ou les maisons médicales, Richard Jacquet a eu l’occasion d’en parler, n’en déplaise au Sarkozy de l’étape René Dufour. C’est le cas pour la petite enfance et les moyens de garde car les inquiétudes des assistantes maternelles d’Igoville sont légitimes, il faut les entendre et y répondre. C’est le cas pour les transports collectifs de la CASE qui contournent Alizay ou les Damps sans s’y arrêter. C’est la question de l’agriculture et des filières courtes, car ou produiront nous notre alimentation quand nos terres agricoles seront toutes recouvertes de lotissement ?

Richard Jacquet défend un projet solidaire.

Il ne sera évidemment pas question de forcer qui que ce soit et c’est pour cette raison que la Commission Départementale de Coopération Intercommunale composée de nombreux élus de droite comme de gauche, de l’agglo Seine Eure comme de la communauté Seine Bord, devra se prononcer sur un schéma d’ensemble. Richard Jacquet l’a redit dernièrement au représentant de l’Etat : « Pour se marier, il faut être deux ».


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