Ne serait-il pas rafraîchissant de remonter un peu le temps et d’explorer à la manière des Frères Jacques, les richesses pétrolières et la détresse profonde de ceux qui les détiennent ? Pour en rire bien entendu et rester dans une problématique préoccupante, celle de l’eau : la richesse éphémère du pétrole n’ayant pas réussi à véritablement vaincre la sécheresse du désert …
Shah-Shah-Shah… Aaaaaaaaa…. Shah-Shah-Shah !
C’était un Shah, tait un Shah, tait un Shah,
Un Pacha plein d’argent, Shah Persan si puissant
Que dans son, que dans son, que dans son, son harem
Toutes les femmes lui disaient Shah Shah Shah comme on t’aime !
Mais malgré ses mi-mi, ses mi-mi, ses milliards,
Le Pacha, Shah Shah Shah, avait bien le cafard,
Des pé-pé, des pé-pé, des pétroles il était saturé…
[Refrain] :
Car son rêve…
C’était d’voir pousser l’gazon… Devant son pa-pa… Son palais en toutes saisons…
Mais chaque fois qu’il creu-creu, qu’il creusait des trou-trous
Pour trou-trou, pour trou-trou-la-itou, pour trouver
Un fi-fi, un fi-fi filet d’eau, du pé-pé du pétrole
Jaillissait aussitôt.
Et les sou, les sou-sou, les sourciers,
Les sourciers voulaient tous démi-mi, démi-mi, ssionner,
Et le pa, le pa-pa, le Pacha Shah Shah Shah languissait…
[Refrain]
On signala à deux pas une rivière d’eau claire,
Le Pacha y couru sur le champ, mais revint fort déçu,
N’ayant vu qu’une rivière de diamants…
D’un coup de dés il joua aux zan-zan, aux zan-zi, aux anglais
Ses pé-pé, ses mi-mi, son pa-pa, ses sou-sou
Qu’il pé-pé qu’il perdit sur le coup…
[Refrain]
Alors tout con, tout con-con, tout compte fait,
Il s’installa chez nous, car chez nous pour ce qui est
Du ga-ga du gazon on s’rait plutôt ga-ga trop gâté
Tait un Shah, tait un Shah, un Pacha, un Pacha Shah Shah Shah,
Shah Persan si puissant qui creu-creu, qui creusait des trou-trous,
Des trous-trous pour trouver un fi-fi, un fi-fi, un filet, filet d’eau,
Pour l’ga-ga, pour l’ga-ga, pour l’gazon, devans nos, devant nos, nos pa-pa,
Nos palais en toutes saisons
*
Et puis, pour deviner l’épilogue de tous les bouleversements du Désert … Il nous reste le médium ou la “la queue du Chat” !