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Le professeur Nisand déplore trop d'IVG chez les adolescentes

Publié le 07 mars 2011 par Adv

Dépêche de l’Alliance,
7 mars 2011

A la veille de la journée de la femme, le professeur Israël Nisand déplore l’augmentation du nombre des IVG chez les femmes de moins de 25 ans, et notamment chez les adolescentes.
 
Chaque année environ 230 000 IVG sont pratiquées en France, dont 15 000 sur des mineures. Lors d’une conférence de presse à la veille de la Journée de la femme 2011, le professeur Nisand a précisé, au sujet des IVG de mineures : «Terminer sa première histoire d’amour par une IVG, c’est un chemin initiatique désolant et potentiellement traumatisant. La moitié des IVG de mineures pourraient être évitées

Dans le même sens, un sondage IFOP-Alliance pour les Droits de la Vie  de mars 2010, auprès de 1000 femmes, montrait que pour 83% des femmes, « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre». Par ailleurs, 51% d’entre elles attribuaient l’augmentation de l’avortement chez les mineures à des relations sexuelles trop précoces.
Aujourd’hui, le professeur Nisand, lance un appel aux politiques pour que la prescription de la pilule contraceptive soit anonyme, pour une meilleure information nationale et en région sur la sexualité et la contraception, et pour faciliter l’accès à l’avortement médicamenteux. La députée des Ardennes Bérengère Poletti s’est déjà prononcée dans ce sens.
 
A noter : l’information et le déploiement de la contraception semblent être ici les seuls moyens envisagés pour éviter l’IVG. Or, le rapport de l’IGAS Evaluation des politiques de prévention des grossesses non désirées et de prise en charge des IVG suite à la loi du 4 juillet 2001, publié en février 2010, soulignait que la maîtrise totale de la fécondité par la contraception est illusoire. Le rapport révélait en effet que 72% des femmes qui avaient eu recours à l’avortement utilisaient un moyen de contraception au moment où la grossesse a commencé. Au sujet de l’avortement médicamenteux, Bérengère Poletti soulignait dans le rapport de l’IGAS que « la prise des comprimés peut entraîner des douleurs importantes ou soulever des fortes inquiétudes ». Il reste donc d’autres pistes à explorer que la contraception et l’IVG médicamenteuse pour aider les femmes et les adolescentes à éviter l’IVG, notamment une éducation affective responsable et une communication plus importante sur les aides aux femmes enceintes. 


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LES COMMENTAIRES (1)

Par zram
posté le 07 mars à 22:09
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Si, alors que les femmes existent en temps qu'être vivant, "animal", les hommes n'étaient pas considérés par elles même et toute la société comme des parasites et vulgaires reproducteurs, bannis du monde des vivants, il n'y aurait pas tous ces problèmes et la pénétration ne primerait pas sur les relations, dites sexuelles ou non, sur l'existence. Tous ces problèmes d'ivg, de préservatifs, sont à chier.

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