Journée internationale de la femme : lutte contre la violence sexuelle

Depuis 100 ans, chaque année, une journée est consacrée aux femmes. C'est à Copenhague, en 1911, que la Journée internationale de la femme (JIF) a été instaurée. Les premiers pays qui l'ont honorée étaient l'Autriche, l'Allemagne, le Danemark et la Suisse, avec plus d’un million de participants rassemblés pour les droits des femmes au travail, le droit de vote, le droit d’occuper des emplois publics, et d'autres thèmes en faveur d'elles. C'est en 1913 que la date du 8 mars a été officialisée.

Journée internationale de la femme : la lutte contre la violence sexuelle ne doit pas faiblir

Image du domaine public, la photo date de 1911 La Journée internationale de la femme a lieu le 8 mars. A cette occasions, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) appelle les États et les autres entités à ne pas relâcher leurs efforts pour empêcher les viols qui portent atteinte à la vie et à la dignité des femmes dans les zones de conflit du monde entier: "L’idée répandue selon laquelle la violence sexuelle* à l’égard des femmes est inévitable dans un conflit armé est totalement infondée".

"La violence sexuelle dans les conflits armés n’est pas une fatalité : elle peut être évitée. (...) Les agressions sexuelles sont des actes abominables ; ils sont illicites et doivent être sanctionnés. Quant à leurs auteurs potentiels, ils ne passeraient peut-être pas à l’acte s’ils savaient qu’ils allaient être
punis. (...) Malheureusement, il arrive bien trop souvent que les règles protégeant les femmes ne soient pas respectées. Il en résulte fréquemment un climat d’impunité, et c’est précisément ce qui doit changer", déclare Nadine Puechguirbal, conseillère du CICR chargée des questions relatives aux femmes et à la guerre.

* Rappelons que la violence sexuelle commise dans le cadre d’un conflit armé constitue un crime de guerre au titre de la Quatrième Convention de Genève de 1949, des deux Protocoles additionnels de 1977 et du Statut de la Cour pénale internationale. Les États ont l’obligation de prévenir la violence sexuelle, ainsi que de poursuivre et de sanctionner les coupables.
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