Les subventions peuvent s’avérer contre-productives pour l’environnement.
L’économie verte abonde de promesses. Elle fournirait des emplois, créerait une prospérité durable en plus de résoudre les problèmes environnementaux. Ces affirmations visent à faire accepter plus facilement les subventions en faveur de certains intérêts particuliers se réclamant de l’environnement, mais se révèlent fallacieuses. Les interventions des pouvoirs publics sont en réalité coûteuses: passer d’une source d’énergie meilleur marché à une technologie moins rentable est un coût économique. Si les mesures «vertes» devaient être défendues, ça serait pour leur caractère «vert» et non pour des bienfaits économiques inexistants.
Les effets des mesures pour le passage à une économie verte semblent toutefois également exagérés d’un point de vue strictement écologique. En oubliant de prendre en compte les effets pervers inhérents à toute réglementation, les écologistes se font malheureusement marchands d’illusions. Il n’est bien entendu pas possible d’affirmer avec certitude que le bilan de telles mesures sur l’environnement serait complètement négatif, mais il risque d’être beaucoup moins élevé que prévu — alors que les coûts économiques sont bien réels.
Lire l’analyse de Barthélémy Bonadio pour l’Institut Constant de Rebecque: Les illusions de l’économie verte (6 pages, PDF).
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