Il y a trois manières d’être, végétarien : D’abord par le souci éthique du refus de tuer des êtres vivants, en se -contentant comme moindre mal d’ôter seulement la vie aux plantes.
Ensuite, pour des raisons diététiques, afin d’éviter à l’organisme la transmutation de la chair et du sang, cela par hygiène. Enfin, le végétarisme pour raison spirituelle, afin de ne pas charger notre
sang de substances animiques. Généralement ces trois .raisons. se conjuguent dans la démarche du végétarien qui peut en venir à s’abstenir de viande pour des raisons éthiques (ne pas tuer),
hygiéniques (la santé), ou spirituelles (la pureté intérieure).
Le désir de ne pas tuer est une prise de conscience cruciale qui est souvent fondé sur une sensibilité spirituelle. Par contre, le motif diététique est souvent égoïste, et ne provient pas d’une prise de
conscience spirituelle. ‘ Il est donc plus fragile, et il peut n’être qu’un effet de mode, une simple recherche d’un meilleur régime. Il semble que cette démarche soit celle des célébrités qui affichent
leur végétarisme.
A l’opposé, il y a le végétarisme spirituel fondé sur des raisons ésotériques, . Le mobile pour s’abstenir de viande est lié ici au tabou sur le sang, lequel porte des éléments d’animalité qui freinent la croissance spirituelle. En effet, celui qui renonce à la chair animale tente de se soustraire aux effets karmiques liés au meurtre des animaux, et c’est déjà un facteur d’allégement. Mais il désire également purifier son sang des éléments qui ralentissent le faux vibratoire de la conscience.-Car le sang et la conscience sont intimement liés. Absorber le sang animal c’est mêler sa conscience avec une forme de conscience étrangère, ce qui exige un effort d’assimilation, et un mélange peu favorable à la libération de l’esprit. Le sang animal est chargé de toxines générées par, la peur. et la souffrance enregistrée lors de la mort. Cette mort est souvent violente et terrifiante, soit dans l’enfer abominable de l’abattoir mais aussi après la fuite et la lutte s’il s’agit d’un gibier de chasse. Le sang est porteur des propriétés animiques et c’est pourquoi la Bible stipule à sept reprises (Lévitique et Deutéronome) qu’il ne faut pas absorber le sang avec la chair. Ces règles semblent avoir été écrites pour des illettrés dans la civilisation judéo-chrétienne. On réalise, malgré le tabou sur le sang, combien les hommes aiment absorber de la viande avec les éléments animiques qu’elle contient. Le régime casher, hypocrite au demeurant, vu le rituel d’abattage préhistorique en usage dans le judaïsme ou l’islam, n’y change pas grand chose.Le . végétarisme spirituel est le seul qui puisse se justifier entièrement car dans la nature soumise à la’ loi de la jungle, la plupart des espèces se dévorent mutuellement. L’homme’ Carnivore ne se détache donc pas du lot commun. Il n’est qu’un prédateur parmi les autres, et c’est pourquoi le végétarisme constitue le premier pas pour sortir de la bestialité. Toutefois, l’être humain qui se considère comme un animal supérieur a bien le droit de tuer et de manger delà viande, car il sait que la vie le tuera également et qu’elle donnera son corps en pâture aux vers. Mais il ignore que l’esprit collectif des animaux qu’il a tué (ou fait tuer) se vengera karmiquement sur lui et ses semblables. Le végétarien fait l’économie de cette vengeance, car l’esprit groupe des animaux enregistre une réaction neutre à son égard. Le végétarisme apporte donc des avantages à plusieurs niveaux. Mais le plus important est la purification du sang qui entraîne une élévation vibratoire de la conscience. Ainsi les forces spirituelles trouvent plus d’espace dans l’être, ce qui ne procure pas de pouvoir particulier, mais permet à l’âme . de se dégager des emprises lourdes liées au meurtre, à la vengeance karmique, et à l’animalité, chargée de peur-et d’instincts primitifs.
Pour s’approcher des rayonnements spirituels supérieurs, il faut abandonner l’instinct de la bête en nous, et ne plus tuer les animaux. C’est le premier pas.
Source : vitriol crom