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Facs de province : tellement attirantes

Publié le 09 mars 2011 par Mcetv

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Les futurs bacheliers, qui ont jusqu’au 20 mars pour s’inscrire en fac, sont de plus en plus nombreux à opter pour les facs de province… Découragés par le prix des loyers parisiens ou désireux d’améliorer leur qualité de vie, les étudiants  préfèrent suivre leur cursus loin de la capitale. Zoom sur les atouts des facs de province.


L’encadrement
Tout juste sorti du lycée, les étudiants sont souvent davantage encadrés dans les universités de province. Ils y sont moins livrés à eux-mêmes que dans les facs parisiennes, où un certain anonymat prime. S’il est perçu comme une preuve d’autonomie et une vraie liberté pour les uns, il peut rapidement se révéler contraignant pour les autres, qui éprouvent des difficultés à suivre après le lycée, où l’encadrement était beaucoup plus présent.

Le logement
Selon le quotidien national Aujourd’hui en France, il y a 83 universités en France, dont 17 en Ile-de-France, et l’on comptabilise 1 445 000 étudiants à l’université l’an dernier (sur 2 316 000 au total en France). Dans les facs parisiennes, ils sont 362 000, contre 1 083 000 en province et en outre-mer. Autrement dit, beaucoup de monde à loger. C’est là que le bât blesse. Selon la dernière enquête de l’Observatoire de la vie des étudiants (OVE), publiée en janvier, un étudiant dépense en moyenne 709 € pour un loyer dans le privé à Paris (hors aides). Dans la proche banlieue, il s’élève à 635 € et 596 € en grande couronne. En province, il est plus abordable : 515 € dans une agglomération de plus de 300 000 habitants, et environ 440 € pour les autres.

La qualité de vie
Le temps de trajet moyen domicile-campus pour les Parisiens est estimé à 34 minutes. En petite couronne, il faut environ 48 minutes dans la périphérie lointaine, voire plus d’une heure pour les plus éloignés. En province, on compte 26 minutes dans les villes de plus de 300 000 habitants, et 20 minutes dans les autres. Un confort qui attire. Côté installations sportives, les facs de province sont également mieux loties, et les étudiants peuvent profiter d’une vraie « vie de campus », contrairement à ceux des facs parisiennes, du fait de l’éclatement des sites (130 pour 8 universités).

La formation
Si autrefois, étudier à Paris était un gage de réussite et de qualité, ce n’est plus le cas aujourd’hui, puisque de nombreuses universités de province proposent des formations bénéficiant d’une excellente réputation, comme la fac de médecine à Aix-Marseille-II, la fac d’informatique de Bordeaux-I ou celle des arts du spectacle de Grenoble-III. De plus en plus plébiscitées par les jeunes étudiants, les facs de province semblent avoir de beaux jours devant elles.

Lauren Clerc


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