François Fillon (mars 2004-mai 2005), ayant souhaité revenir à la dictée et non à un «exercice d’autoproduction lors d’une séance de créativité ludique», s’entend répondre par un fonctionnaire : «Dans les bureaux, on n’est pas d’accord, on trouve que ce n’est pas bien et donc on ne le fera pas.» Pour rédiger la directive nécessaire à cette mesure, «le futur premier ministre a dû prendre un décret de réquisition pour obliger le récalcitrant fonctionnaire de catégorie A à s’exécuter» !
D’après le livre de Sophie Coignard « Le pacte immoral » sur l’Education Nationale.
Réflexions du redacteur.
Ceci montre un système contrôlé par une aristocratie administrative idéologisée qui refuse de tenir compte du résultat des élections. Cette aristocratie impose ses choix « de gauche » contre la pédagogie de la transmission.
Cela montre aussi l’absurdité d’un système hyper centralisé où le ministre a théoriquement le pouvoir d’imposer à 700 000 enseignants une pédagogie unique, quelle qu’elle soit.