Le pouvoir de l imaginaire (69): la déconstruction d'un univers (suite1)

J’en viens aujourd’hui à expliciter d' autres modes de déconstruction de l' UNIVERS (en respectant ma numérotation d' hier)…. Et certes mes très vieux lecteurs vont m 'accuser de rebâcher toujours la meme chose et peut-être de tomber dans un gâtisme définitif ! Quoiqu’il en soit poursuivons par un examen de nos différences d' appréciation entre ROVELLI ,BOJOWALD,SMOLIN et moi-même sur cette théorie des rebonds possibles…..

Je vous présente d 'abord une photo essentielle qui récapitule dans UN   UNIVERS PLAT ( le constat actuel) ce qui serait déductible d' une équation einsteinienne et d' un modèle copernicien.

Vous constaterez que sur les 5 cas d univers plats le seul susceptible de provoquer un big crunch est celui marqué en vert et qu 'il en existe en réalité 4 autres possibles susceptibles de valider la question de R.DUMOUCH à C.ROVELLI ....et pour ces 4 cas là l’ UNIVERS   ne se déconstruit pas en se repliant sur lui-même ( jusqu’à un rebond éventuel) mais il se déconstruit en se gonflant démesurément  et à des vitesses chaque fois différentes !Je rappelle que l 'ordonnée de ces graphiques représente l 'extension maximale de son volume d’espace tandis que l 'abscisse représente le temps et le zéro de ce dernier n 'y figure pas ….

La réponse de ROVELLI est cependant tout à fait pertinente : ce n 'est pas parce que l 'expansion de l univers l' enverrait se promener aux quatre coins de l infini de l 'espace et du temps qu 'un big crunch local puisse devenir malgré cela impossible  , car l’attraction entre deux corps proches n 'a aucune raison de disparaître ….Mais la question devient alors  :

-Un effondrement stellaire de très grande magnitude est il assimilable à un big crunch,  local en quelque sorte ?

-Existe-t-il d’autres formes d 'effondrement  gravitationnel de plus grande magnitude encore et   qui pourraient être des big crunchs régionaux , cantonaux etc. !??  Citons par exemple : la fusion de deux étoiles à neutrons ou d un trou noir et d une étoile à neutrons ou meme la fusion de deux trous noirs centro galactiques de plusieurs millions de M.S etc ???

J ‘écarte le cas de chocs intergalactiques … j' ai traité ce chapitre dans la PHYSIQUE DES HORIZONS   et montré que jusqu ‘à preuves expérimentales du contraire l '« accolade fusionnelle » de deux galaxies créerait peut-être toute une brassée d étoiles nouvelles mais pas un big crunch global les faisant disparaître toutes deux !

2°/LE SORT DES UNIVERS «  GONFLABLES » !!!!

Si vous vous donnez la peine de bien regarder les pentes des 4 cas d expansion entourés de ROUGE   vous constaterez qu’elles sont de plus accentuées . Cela a plusieurs types de conséquences :

-   Les phases de début d univers pour les cas à faibles pentes sont favorisées pour l évolution sous forme d’ étoiles géantes et de galaxies sous formes massiques importantes et très hydrogénées ….

-   Les phases de maturité d univers sont de plus en plus dispersives quand la pente augmente d 'un graphique à l 'autre et aussi en fonction de la durée …..

-   Sur chacun de ces quatre modèles d' expansion il est donc possible de calculer une caractéristique de densité moyenne   d' univers   en fonction de sa durée,   et meme au prix d un certain nombre de choix de paramètres complémentaires de calculer la durée de vie moyenne d une étoile , d 'une galaxie de taille et de masse M   etc. etc. … Vous trouveriez sur divers sites ou articles de telles valeurs très différentes suivant le modèle d équation einsteinienne considéré par son auteur .Pour ceux d entre vous qui ont acheté le numéro spécial de pour la SCIENCE ? » LE TEMPS EST IL UNE ILLUSION » ? je signale l article de ALAIN RIAZUELO / «  l’ univers aux limites de l éternité »  qui vous décrit l’interminable mort thermique possible pour un type d’ univers ouvert et de plus en plus plat ….Je n 'en épouse pas toutes les conclusions ...

En revanche ,il me faut vous rappeler que si pour Marylin Monroe «  les diamants sont éternels »   , à l’échelle des particules , la vie des éléments chimiques est, elle , complètement dépendante de ses caractéristiques quantiques et donc de la stabilité de sa constitution nucléaire ….. Vous n ignorez certes plus qu 'il existe pour chacun des éléments de la classification de MENDELEIV   des isotopes instables car radioactifs et des isotopes stables…mais qui peuvent sous certaines conditions thermiques ou sous rayonnement être transformés eux aussi en d 'autres éléments ……

Alors ,je vous prie de ne pas faire comme certains astronomes qui prophétisent que nous terminerons tous et toutes en fine grenaille de fer , à la fin des temps ! Oui , car meme l’isotope 56 du fer peut lui aussi succomber sous irradiation et évoluer en fer 55 et en fer 59 et aussi   l' on se tâte encore pour formuler l’age maximal d' une des particules les plus stables de l 'univers le proton ( peut -etre 10 puissance 30 années )

A suivre