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un TSUNAMI …CELUI-ci …éolien… en normandie MARS 2011

Publié le 12 mars 2011 par Rodinscot

Dépêche du 11 mars 2010 de la Fédération Environnement Durable

EOLIEN : La nouvelle bataille de Normandie, Arromanches menacé
A l’affairisme s’ajoute maintenant l’ignominie.

Une forte mobilisation est en cours pour dénoncer les projets concernant le programme éolien « off shore » qui en réalité se trouve au voisinage immédiat des côtes de la France.
Les pécheurs, les riverains, les associations de commerçants, sont rejoints mainten ant par tous ceux qui s’indignent de voir les plages du débarquement comme Arromanches atteintes à leur tour.
La Fédération Environnement Durable n’acceptera jamais que ces lieux de mémoire soient profanés par l’éolien et que les milliers d’hommes venus sacrifier leur vie pour sauver notre pays soient ainsi déshonorés. Elle luttera aux cotés des associations internationales qui sont en train de se mobiliser
Un article vient d’être publié par le journal

Mobilisation.
Éoliennes : ces Normands qui disent non
Vladimir de Gmeline le jeudi, 10/03/2011
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Au Tréport, à Fécamp, sur la presqu’île du Cotentin et à Arromanches, haut lieu du débarquement de Normandie, les associations se mobilisent, plus que jamais : « Les élus locaux nous disent que les éoliennes ne seront pas plus visibles que des têtes d’épingle, et qu’elles amèneront du tourisme, il faut être un peu sérieux, ironise Hervé Texier, habitant du Calvados et vice-président de la Fédération environnement durable (Fed). Comment voulez-vous qu’on ne voie pas cent machines de près de 200mètres de haut, à 10 kilomètres, avec les pales qui tournent au soleil, et leur reflet sur l’eau ! Ces éoliennes de 5 mégawatts sont beaucoup plus grandes que les terrestres de 2,5 mégawatts. »
Une opinion partagée par Gérard Lecornu, président de l’association Port Winston Churchill : « Lorsqu’on est sur la table d’orientation de la falaise d’Arromanches, on voit parfaitement Le Havre, en face, qui se trouve pourtant à 52 kilomètres ! Quant aux vestiges du port artificiel construit par les Alliés, ils font 18 mètres de haut et se trouvent à 2 kilomètres de la côte, et on les voit parfaitement, même par forte mer quand ils n’émergent plus que de 2mètres ! ».
Si le projet de parc au large de Courseulles-sur-Mer (Calvados) se concrétisait, Arromanches se trouverait au beau milieu d’un complexe de machines de 150 mètres de haut : « Leur visibilité sera évidente de quatre plages du Débarquement, Omaha, l’américaine, Gold et Sword, les anglaises, et Juno, la canadienne : ce sont pourtant des lieux de mémoire, qui doivent être protégés, respectés et sanctuarisés, et ensuite la présence de ces éoliennes serait complètement incompatible avec la demande en cours de classement des plages au patrimoine mondial de l’Unesco. »
En Angleterre et au Canada, les vétérans du Débarquement s’inquiètent, et le risque de voir diminuer le flot de 2 à 3 millions de visiteurs annuels est réel : « L’enjeu, c’est l’industrialisation de notre littoral, continue Gérard Lecornu, on parle aussi d’installations de transport d’électricité à terre. »
Les écologistes de l’association Robin des bois Manche expriment les mêmes craintes dans un communiqué du 25 janvier dernier : « Pendant les futures enquêtes publiques, Robin des bois sera attentif aux études d’impact sur les oiseaux, les mammifères marins, les poissons et les organismes fixes, et aux effets cumulés sur les écosystèmes dus aux fondations, à la construction, à la pose des câbles sous-marins, à leur atterrage, pendant la phase de fonctionnement et après l’arrêt de l’exploitation. La convention Ospar pour la protection du milieu marin ne compte pas moins de vingt deux risques potentiels que l’énergie éolienne off-shore fait courir à la bio diversité et aux ressources halieutiques. »
Cité par la Voix du Nord du 17 février, Pierre-Georges Dachicourt, président du Comité national de la pêche, fait le même constat.
Pour lui, les installations off-shore impacteront gravement les activités nautiques, et surtout la pêche : « Ces parcs éoliens représenteront certes dix mille emplois sur deux ans, mais ils ne créeront ensuite que cinquante emplois directs, contre des centaines d’emplois perdus à la pêche. Il faut savoir qu’un emploi à la mer, c’est quatre emplois à terre et on est en train de passer au-dessus de ça, on a oublié les hommes pour faire plaisir à quelques “bobos” parisiens qui veulent s’offrir un idéal. Dans ces projets, la sécurité en mer est elle aussi bafouée, il n’y a que 800 mètres de bâbord à tribord d’une éolienne. Il faut donc se faire à l’idée qu’il va falloir envisager pas mal d’opérations de sauvetage. »
Un risque confirmé par Hervé Texier : « Les éoliennes vont perturber les radars et les GPS. J’ai travaillé en océanographie, la Manche est une mer difficile et dangereuse pour les petits bateaux. On ne peut pas mettre des récifs en béton et faire du chalut à côté… »
Vladimir de Gmeline

Cordialement
J.L Butré
Président
Fédération Environnement Durable:



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