Magazine Poésie
En pluie de ces mains
S'écroulent mes rêves
Déçue, l'espoir s'éteint
Sur mon demain en trêve.
Me voilà donc sans rien
Je ne reviendrai pas
Pour te suivre au pas
En pleurs te disant viens.
Enfin, je m'en vais loin
Ainsi sortie de moi
Je ne rentrerai plus en toi
Griser tes moindres recoins.
Enfin je ne suis plus Telle
Alors, pose au septième ciel
Tes voeux et que ruissellent
Sur toi des gouttes de miel.
J'ai fini par frôler le néant
Par la mort en décadence
Ainsi s'achèvent mes sens
Sur mon destin, linceul béant.
Fialyne
Je n'ai rien choisi
Ni de vivre ni de mourir
Je sais maintenant qui je suis
Au delà de mon enveloppe,
Un esprit, juste un esprit
Quand, à l'étroit ou dans l'ennui
A le pouvoir de fuir.