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"Sexy" (Glee - 2.15)

Publié le 12 mars 2011 par Shoone

Glee: 2.15 Sexy

Un truc de ouf. Oui, un truc de ouf, comme on dit, est arrivé cette semaine avec Glee. Vous n'allez pas me croire mais la série a produit de réelles intrigues travaillées! Dingue!  Bon, il faut quand même noter que cela enrobait une bien simpliste morale sur la sexualité qui pourrait se résumer, comme pour l'alcool dans l'épisode précédent à "c'est pas le mal, mais faut pas en abuser non plus". C'est bien gentil, mais on ne découvre pas la poudre non plus. Heureusement, avec les intrigues développées autour, ça n'a pas pris trop de place. Et puis, l'utilisation du retour de la meilleure guest en date de la série, j'ai nommé Gwyneth Paltrow, pour transmettre le message, a permis de mieux faire passer la pilule. Notamment grâce à sa géniale interprétation de Do You Wanna Touch Me?. On pourra aussi remercier Gwygwy parce que c'est en grande partie grâce à elle que la série se refeuillettonise un minimum. Tout abord avec Santana et Brittany, le gros point fort de l'épisode. Leur relation ambigue est enfin abordée de front et décortiquée par notre chère Gwyneth pour déboucher, après une sympathique prestation des 3 personnages sur Landslide sur une touchante conclusion aigre-douce qui voit Santana dévoiler, non sans mal, ses sentiments pour Brittany. La romance ne se concrétise pas pour autant, la présence dans l'équation d'Artie, actuel boyfriend en date de Brittany, étant prise en compte et empêchant pour l'innocente blonde toute mise en couple avec son amie latino. Sur ce coup là, je dois dire que la série m'a agréablement surpris en ne précipitant pas les choses et en évitant le happy-end niais. Et chose rare, il y a une réelle performance d'actrice à saluer: celle de Naya Rivera, authentique et poignante. A part ça, le passage de Gwyneth Paltrow est aussi l'occasion d'offrir enfin au pauvre Will, sexuellement insatisfait depuis plus d'une saison, une possibilité d'assouvir ses besoins avec l'amorce d'une petite romance avec la remplaçante sexy. Si le personnage m'horripile toujours autant, je veux bien devenir plus indulgent s'il nous permet vraiment de conserver l'excellente Gwyneth un peu plus longtemps dans la série. Je reconnais sinon qu'aussi mauvais acteur que puisse être Morrison, il peut souvent être très bon chanteur et l'a encore prouvé cette fois avec son très bon duo avec Paltrow sur Kiss.

Dans un registre plus comique, on peut toujours compter sur Puck et Lauren qui nous gratifient d'une sympathique historiette sur une sex-tape, qui aide d'ailleurs à faire passer leur relation à un niveau supérieur. On peut aussi compter sur, et c'est déjà plus surprenant, Emma. Moins présent cette saison, beaucoup moins perturbé lors de ses apparitions, le personnage avait énormément perdu en humour. C'est rectifié ici grâce au thème du sexe et de l'abstinence qui lui redonne cet aspect coincé qui la rendait drôle au départ. Cela lui donne aussi l'opportunité de pousser la chansonnette avec une hilarante et excellente reprise de Afternoon Delight aux côtés de son cher et tendre  Carl, alias John Stamos. En parlant de lui, on revient par ailleurs sur sa relation avec Emma. Ce qui est plutôt une bonne chose puisque totalement passée sous silence dernièrement. Ce qui est moins réjouissant, c'est ce qu'est pour suggérer qu'une bien barbant triangle amoureux avec Will serait toujours envisageable. Pendant ce temps, chez les Warblers, Kurt enrichit à contre-coeur son éducation sexuelle avec Blaine après que son manque de sensualité a été remarque lors de sa prestation sur Animal (assez médiocre au passage). C'était sûrement l'intrigue la plus faible, surtout à cause des mimiques toujours plus irritantes et stupides de Kurt et du surjeu de l'acteur. Malgré tout, elle a conservé une certaine solidité et cohérence grâce à l'intérêt plutôt touchant porté par Blaine à la situation de son ami et au comportement du père, toujours très compréhensif et proche de son fils.


En conclusion, après les récents nombreux ratés de la série, je désespérais de la voir un jour remonter la pente. C'était sans compter sur le retour de l'amie Gwygwy en géniale Holly Holiday. Elle a définitivement fait de cet épisode une petite réussite en apportant avec elle un peu de fraîcheur et de folie mais aussi en participant au développement de vraies intrigues. Ce qui était presque devenu un gros mot pour Glee cette saison. Je croise les doigts maintenant pour que la série poursuive ses rectifications et tienne ses bonnes résolutions d'intrigues travaillées. Mais je ne me fais pas trop d'illusions non plus...


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