Comme son nom l’indique, il s’agit d’une série centrée autour de Sarah Connor. Vous savez cette dame qui a un fils, John, devenant le chef des rebelles en 2029 dans Terminator.
Et bien voilà qu’on lui consacre une série rien que pour elle !
TSCC est ainsi annoncé comme la suite du deuxième opus intitulé le Jugement Dernier . Le troisième est ignoré.Le scénario est le suivant. Skynet, une intelligence artificielle du futur, anti-hominidé, envoie des agents, des Terminator, pour tuer celui qui la détruira, John. Les évènements se déroulant à nôtre époque, il n’est encore qu’un adolescent. D’où, l’objet de la série de vouloir suivre les aventures de sa mère, Sarah, pour le protéger.
Skynet envoie des agents régulièrement, nos deux protagonistes sont donc contraints de fuir inexorablement. Jusqu’au jour où John déclare:
« Je peux plus ! Soyons fous, tuons Skynet aujourd’hui ! ».
Ni une ni deux, les voilà partis pour non seulement lutter contre les Terminator venant du futur mais en plus, faire avorter la création de Skynet.
Et The Sarah Connor Chronicles est lancée.
Alors, on peut déjà noter le petit effort des scénaristes d’éviter le Terminator de la Semaine. C’est déjà pas mal, parce qu’il aurait été facile d’y tomber. La série est donc basée sur sa mythologie et la fait évoluer à chaque épisode.
Malheureusement, le premier défaut vient de là. TSCC fait quelques entorses à celle des films. Notamment avec les voyages dans le temps où leur définition n’y est pas respectée.
Précisons que son créateur, James Cameron ne fait pas partie du projet, ceci explique peut être cela.
Côté scénario, j’ai pour l’instant du mal à voir où l’on va. Certes, il y a le pitch de départ mais, les intrigues peinent à démarrer.
On a Sarah qui cherche Skynet, John qui essaye de trouver une vie sociale, les Terminator qui se mettent en place, les inspecteurs qui traquent les Connor.
Mais où va-t-on ? J’avoue que je ne saurai pas vous dire.
C’est peut être, d’ailleurs, entre autres, ce qui explique la perte des 8 millions de téléspectateurs entre les deux premiers épisodes.
Ne sachant pas vraiment vers quoi on est mené, n’étant pas encore attaché aux personnages, ben on s’ennuie un peu. Sur la forme les effets spéciaux, cascades et explosions nous attirent bien quelques instants, mais sur le fond rien de bien entraînant, ni marquant.
Alors je vois dans ma boule de cristal, certain d’entre vous me dire d’une manière agacée : « C’est normal, ça démarre ! ». Soit, voyons ce qu’il se passe.
Je vais même vous dire, je ne sais pas pourquoi je suis confiant. Je sens qu’on va peut être, être agréablement surpris. L’avenir nous le dira.
Comment parler de Terminator sans
parler de…Terminator ? C’est Summer Glau qui enfile le rôle du gentil
robot au service de John.
Je trouve que critiquer son jeu
dans ce personnage est un peu facile.
Je n’attends rien d’autre d’elle
qu’elle fasse le robot et qu’elle agisse ou réagisse comme tel. Si en plus, elle
arrive à me fait rire avec ses grands yeux écarquillées, l’air de
dire sans cesse: « Ils sont fous ces humains ! ».
Et ben c’est pas mal !
Par contre le reproche que je vais
formuler ne vient pas d’elle, mais plutôt de l’évolution actuelle de son
personnage. Dans le pilote on le voit se confondre parfaitement au milieu des
lycéens. Un épisode plus tard, RAZ, le robot ne sait plus vivre socialement, et
John doit sans cesse lui dire ce qu’il doit faire. Pas bien cohérent ça.
Donc, The Sarah Connor Cronicles
n’est pour l’instant pas une mauvaise série, ni une bonne. Il est encore trop
tôt pour le dire.
Il faut que ça se
développe.
Sur le plan du divertissement,
c’est pas mal. Tout est réunis : des robots, des explosions, des jolies
dames, des grosses berretas. Bref tout ce qu’il faut pour nous en mettre plein
les mirettes et les oreilles.