En matière de protection sociale, les médicaments constituent un poste particulièrement élevé pour l’Assurance Maladie ainsi que les mutuelles santé. Par voie de conséquence, il est indispensable de réduire la consommation de médicaments sur le territoire hexagonal parce que les mutuelles santé et l’Assurance Maladie ne pourront pas éternellement faire face à cette croissance médicamenteuse. Dans cette optique, l’Assurance Maladie et les mutuelles santé engagent des campagnes de communication destinées à inciter les patients et les professionnels de santé à prendre conscience. A cet égard, les médicaments constituent le 1er poste de dépenses de l’enveloppe « soins de ville » avec plus de 18,5 mds € en 2010.
Dès lors sur l’année, les dépenses ont augmenté de 2,3% seulement, soit le taux le plus bas enregistré sur les 10 dernières années, si l’on exclut l’année 2008 marquée par l’entrée en vigueur des franchises médicales. Il faut, en outre, souligner que ce taux est artificiellement majoré par le rattrapage en 2010 des retards de facturation des médicaments rétrocédés en 20095. Si on neutralise cet effet, les dépenses de médicament ne progressent que de 1,4% sur l’année. Enfin, ce résultat est à rapprocher des taux de croissance très élevés que le poste « médicaments » a enregistrés sur longue période : +7 à 8% par an sur la 1ère moitié de la décennie, à deux chiffres parfois au cours des décennies précédentes. Cette faible progression du poste « médicaments » contribue de manière importante à la modération des dépenses de ville en 2010. Celle-ci s’explique à la fois par une augmentation mesurée des volumes de médicament : +3.1%, soit une évolution trois fois moins rapide qu’il y a 10 ans. Cette décélération témoigne des effets des programmes de maîtrise médicalisée engagés mais illustre également le ralentissement de l’innovation dans le secteur au cours des dernières années et des baisses de prix : -2,2% en 2010, une évolution équivalente à celle de 2009.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble