Depuis la décision du gouvernement de privatiser la délivrance des cartes grises, la dégradation du service rendu est une réalité. Et on apprend aujourd’hui que les nouvelles procédures ont multiplié les risques de fraudes et de falsifications.
En octobre 2010, le rapport “La RGPP dans les préfectures: pour la délivrance des titres, la qualité du service public est-elle en péril ?”, préparé sous la conduite de la sénatrice socialiste du Puys de Dôme, Michèle André, a montré la réalité de la hausse du coût lié à cette privatisation comme la dégradation du service rendu à nos concitoyens. Ce rapport s’inquiétait d’éventuelles fraudes rendues possibles par cette dérégulation à l’aveugle.
Un magazine révèle cette semaine que ces craintes étaient justifiées et détaille les fraudes facilitées par cette externalisation : falsifications en tous genres et recrudescence du trafic de cartes grises ou de plaques d'immatriculation. Compte tenu des risques pour la sécurité, ces conséquences de la politique du gouvernement sont inacceptables.
Le Parti socialiste dénonce cette absence de clairvoyance et d’anticipation du gouvernement. Il lui demande de tirer les conséquences de l’échec de cette politique et de mette un terme immédiat à cette externalisation aux conséquences dangereuses.