La France n’est pas située sur une zone sismique particulièrement active ou dangereuse. Les centrales nucléaires hexagonales, exploitées par EDF, sont pourtant soumises à des contraintes sismiques importantes qui devraient les prémunir contre les accidents intervenus à Fukishima.
Malgré la faible activité sismique, le parc nucléaire français a été conçu pour pouvoir résister à des secousses sismiques au moins deux fois supérieures aux plus importants séismes enregistrés dans le pays au cours des mille dernières années.
Les séismes de faible magnitude, notamment enregistrés dans le Sud-Est du pays, ne représentent donc en l’occurrence pas de menaces réelles pour la sécurité des installations nucléaires françaises.
A cette faible activité sismique, s’ajoutent des remises à jour lors des visites décennales. De plus l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ANS) effectue plus de 450 visites et contrôles par an sur l’ensemble des installations nucléaires d’EDF.
Mais la transposition à la France des risques sismiques à l’origine de l’accident de la centrale de Fukishima n’est pas forcément pertinent et il est plus judicieux de se demander les solutions que l’exploitant français de centrales nucléaires, EDF, met en place pour faire face aux risques inhérents à l’activité nucléaire.
Le parc nucléaire français, qui est pourtant le plus grand au monde, n’a jamais connu d’accidents graves et l’ensemble des spécialistes reconnaissent le savoir-faire d’EDF en matière de sécurité notamment. L’opérateur public français investit chaque année plus de deux milliards d’euros pour assurer un niveau de sûreté optimal.
Si le risque zéro ne peut pas exister en matière d’énergie (pas seulement nucléaire d’ailleurs), la gestion du risque est un facteur-clé d’une politique nucléaire sûre.
La gestion par les autorités japonaises des accidents de la centrale de Fukishima apporteront sans doute des éléments cruciaux pour améliorer la sécurité des installations nucléaires au Japon, mais aussi en France.
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