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Fantasmer, quoi de plus banal...

Publié le 14 mars 2011 par Claramoi

Les rêveries érotiques, font partie de notre monde intime depuis l'âge le plus tendre, et nous accompagnent tout au long de notre vie. Nécessaires à notre épanouissement et à notre équilibre, au même titre que nos autres rêves, nos fantasmes nous emmènent sur les chemins de l'évasion.
Pourtant, les fantasmes parfois inquiètent. Nombre d'hommes et de femmes culpabilisent, trouvant anormal de penser à quelqu'un d'autre dans les bras de leur partenaire, effrayés par des fantasmes qu'ils ne voudraient à aucun prix vivre dans la réalité.
Du rêve adolescent au fantasme de l'adulte
Au moment de nos premières relations sexuelles, notre imagination travaille depuis des années déjà. Les scénarios que nous avons tournés et retournés mille fois dans notre tête nous conditionnent. Adolescent nous nous sommes construit des histoires qui nous restent à l'esprit devenu adulte. Des scènes "impossibles" nous excitent aujourd'hui parce qu'une photo, une histoire, un roman… nous a troublé, ému, il y a des années. Dans notre esprit la scène et l'émotion sexuelle se sont retrouvées liées ; par la suite, en évoquant la scène, nous revivons l'émotion, ce lien est ancré dans notre mémoire. Le point de départ est donc aléatoire, et indépendant de la volonté d'un jeune adolescent, d'une fillette, encore très ignorants de la sexualité adulte, et ne maîtrisant pas bien ce qu'ils vivent.
Laisser vous aller à vos fantasmes
Il y a ainsi des fantasmes de toutes sortes. Des fantasmes de violence donnée ou subie, de viol, ou au contraire de tendresse excluant la sexualité ; des rêves de pénétration anale, de positions variées ; de multiplicité des partenaires, d'échangisme, d'homosexualité, de voyeurisme ou d'exhibitionnisme ; seul, avec un partenaire, une personne célèbre, un inconnu, quelqu'un d'indéfinissable…
Choquant ? Mais un enfant joue au voleur, tire et tue le copain, ruine son frère au monopoly : rien de très moral ! Le jeu, enfantin ou sexuel, ne se juge pas comme le réel.
Un rôle positif
Toutes ces histoires que l'on se raconte volontairement, ou qui s'imposent, ont un rôle fondamental de facilitation de l' excitation sexuelle, en coupant l'esprit des problèmes quotidiens, et en déclenchant l'émotion sexuelle selon un processus familier. Comme toutes les rêveries, les fantasmes ont aussi un rôle de compensation en comblant les imperfections du réel, en permettant de vivre dans l'imaginaire ce que le réel ne permet pas, en jouant avec ce qui fait peur ou ce qui fascine. Les fantasmes sont donc un élément très important et presque obligé de la vie sexuelle.


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