Le plus grand drame connu par le Japon depuis la seconde guerre mondiale, dit le premier ministre japonais du tremblement de terre vécu par son pays. Pourtant son pays était exceptionnellement bien préparé.
Nous avions oublié que nous n’étions pas grand-chose face à la nature. Comme le rappelle Pierre Manent, l’obsession du libéralisme est que l’homme n’asservisse pas l’homme. C’est pourquoi le libéralisme financier lui cherche des maîtres qui ne sont pas humains (les marchés).
Ce que cette catastrophe nous rappelle est que l’homme doit compter avec la nature, et pour cela, qu’il doit faire preuve de solidarité pour sauver sa peau, et son espèce. Et qu’il ne peut guère compter sur la main invisible du marché pour cela.