Il semble que personne n’ait remarqué l’un des aspects les plus monstrueux de la réforme de l’ISF. Cela crève pourtant les yeux : l’imposition au premier euro des contribuables ayant atteint le seuil d’imposition. C’est là une spécialité des bureaucrates (devrais-je dire des gnomes) du ministère des Finances. On a connu, dans le passé, cette disposition meurtrière avec l’ancien barème de l’impôt sur le revenu : un franc de plus de revenu pouvait vous valoir des milliers de francs supplémentaires d’impôt, d’où une multitude d’effets pervers. On a heureusement résolu le problème avec les tranches, probablement au grand dam des technocrates, peut-être aussi des gens de gauche qui aiment également bien cette manière de faire.
Tout cela risque d’être une grande source d’ennui pour nous les contribuables ; mais comme d’habitude nos dirigeants et nos parlementaires, qui se disent à l’écoute des citoyens , n’en ont cure.
En plus cela ne concernerait que les redevables de l’ISF : bien fait pour eux.
Je souligne que je ne serai pas concerné, n’étant pas assujetti à cet horrible impôt, mais que cela ne m’empêche pas d’être indigné. Si jamais j’avais le bonheur d’atteindre 1 299 999€ de fortune, je serais à la merci d’un sbire du ministère des Finances estimant que ma fortune était sous-évaluée d’un euro.
Jacques Marchand, contribuable
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