Alors que la magnitude du sĂŠisme du 11 mars a ĂŠtĂŠ revue Ă la hausse, passant de 8.9 Ă 9.0, faisant de celui-ci le plus puissant de l'histoire du Japon, l'inquiĂŠtude dĂŠsormais se concentre sur les deux centrales nuclĂŠaires de Fukushima, dont les rĂŠacteurs sont en train de fondre. La population ainsi que les ĂŠquipes de travail et de secours doivent ĂŠvacuer en urgence dans un rayon d'au moins 20 km.
Au moins 530 000 personnes ont donc ÊtÊ ÊvacuÊes de la zone du sÊisme ainsi qu'autour des centrales de Fukushima Daini et Fukushima Daiichi, mais ce chiffre pourrait grossir si elles Êtaient dÊtruites. Suite aux trois explosions de l'hydrogène, entrÊ au contact de l'air, dans certains rÊacteurs, des particules radioactives ont ÊtÊ dispersÊes dans l'atmosphère. Les autoritÊs indiquent que pour le moment le vent les envoie vers le large. La dÊcision a ÊtÊ prise d'inonder les rÊacteurs avec de l'eau de mer afin de tenter de les refroidir. Mais on ne sait pas encore si cela fonctionne. Tokyo, la capitale et immense mÊtropole de presque 38 millions d'habitants, se trouve à environ 300 km au sud. Si un nuage radioactif se dirige vers la ville, le pays court alors un danger de grande ampleur. A l'heure actuelle, le nombre de victimes du sÊisme se chiffre à 2414 morts et 3118 disparus. Auquel il faut rajouter une estimation de 10 000 morts et des dizaines de milliers de disparus pour le tsunami (source : Le Monde, CNN). Voici une carte des radiations au Japon à 10 heures du matin, mardi 15 mars [->colonne centrale]. |