Depuis les succès de Twitter et Foursquare à SXSW, la semaine du festival voit fleurir des champs entiers de nouvelles applications. Des sites ou des applications iPhone qui deviennent en quelques jours des startups avec des « founders », des « cofounders », des CEOs, des CTOs etc. La semaine dernière dans Gigaom, @gigastacey faisait remarquer qu’on employait le mot « startup » à mauvais escient. En gros dès qu’un jeune armé d’un Macbook écrit une ligne de code, on parle de startup.
Alors non ce ne sont pas des startups, ce sont des idées un peu travaillées: les équipes sont constituées en quelques minutes, pas d’orientation business en général et 48h d’exécution, ça pèse pas lourd pour juger de la qualité d’une équipe. Appelons ça, un « startup idea weekend » par exemple…C’est pas parce qu’on code quelques heures qu’on devient un entrepreneur et qu’on a une startup. Je ne remets pas du tout en cause l’intérêt de ce genre d’exercice (c’est vrai, c’est passionnant!
), mais la « chose » qui sort de tout ça ne peut pas être une startup.La confrontation avec les premiers utilisateurs, le premier euro de chiffre d’affaires, les discussions sur la vision du projet, les clients pas contents, les investisseurs, les impôts, le recrutement…tenir le coup avec tout ça, arriver à rester disruptif et innovant, c’est ça être un entrepreneur ou monter une startup!